Communiqué de presse
Mansour Ciss et Baruch Gottlieb
Déberlinisation
Invités par Art & Flux (Cerap) et New York University-Paris dans le cadre du cycle de conférences « Art, économie et identités », Mansour Ciss et Baruch Gottlieb présentent le laboratoire « Déberlinisation », une œuvre conceptuelle matérialisée sous forme d’argent.
Conférence
Mercredi 21 janvier 2009 Ã 19h
Centre Saint Charles – Université Paris 1 Sorbonne – 47-53, rue des Bergers, Paris 15.
Exposition à heartgalerie Contemporary and New Art
Du 22 janvier au 7 février 2009 – 30, rue de Charonne, Paris 11
Vernissage
Jeudi 22 janvier à 19h.
Prenant comme point de départ la Conférence de Berlin qui partageait l’Afrique en 1885, Mansour Ciss Kanakassy, artiste sénégalais, a conçu un dispositif pour déjouer cette séparation politique et économique avec les moyens de l’art.
En 2001, avec l’artiste canadien Baruch Gottlieb et l’allemand Christian Hanussek, il crée le laboratoire « Déberlinisation » qui sera à l’origine de l’Afro, monnaie imaginaire conçue comme symbole du panafricanisme.
Les artistes se servent des techniques numériques pour donner forme à un concept utopique issue d’un espoir, celui de l’unification de l’Afrique et la création d’une monnaie unique africaine.
L’Afro matérialise cet espoir et fait circuler le rêve. Les billets, imprimés sur papier indéchirable, sont « émis » en plusieurs coupures et comme n’importe quel billet, peuvent être échangés contre d’autres monnaies.
Les artistes empruntent le langage de l’économie pour développer un concept culturel, faisant de leur oeuvre un support artistique qui pose une question économique et politique de fond.
Lancé à Dak’art 2002, le projet y est présenté régulièrement depuis et a reçu cette année les félicitations du Président de la République du Sénégal, ainsi que le Prix Léopold Sédar Senghor et le Prix Zuloga.