Aids 3D, Ed Atkins, Trisha Baga, Ian Cheng, Douglas Coupland, DIS, David Douard, Cécile B.Evans, GCC, Parker Ito, Mark Leckey, Clémence de La Tour du Pin, Shawn Maximo, None Futbol Club, Aude Pariset, Rachel Rose, Hito Steyerl, Timur Si-Qin, Ryan Trecartin, Anicka Yi, 89+, …
Co-Workers. Le réseau comme artiste
Le musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente à l’ARC, «Co-Workers. Le réseau comme artiste», une sélection d’artistes internationaux formés dans les années 2000 qui renouvellent les processus de création autour d’une pratique essentiellement en réseau. Mise en scène par le collectif new-yorkais DIS, cette exposition fait émerger un langage inédit inspiré des ressources d’Internet.
A l’initiative du musée d’Art moderne, «Co-Workers» se déploie sur deux lieux, selon deux propositions: «le réseau comme artiste» à l’ARC et «Beyond Desaster» à Bétonsalon.
Dans un monde bouleversé par la troisième révolution industrielle, l’utilisation d’Internet et des supports de téléphonie mobiles a engendré un nouveau mode de communication lié à un flux constant d’informations. L’individu est à la fois indépendant et relié à des réseaux multiples: professionnels, techniques, artistiques, culturels, au-delà de toute limite géographique. Cette organisation est symptomatique de ce que le sociologue Barry Wellman appelle «l’individualisme connecté».
Ce qu’on nomme aujourd’hui The Internet of Things (l’Internet des choses), renvoie à l’idée que l’être humain n’est plus le seul sujet pensant mais que les objets qui l’entourent, composent un environnement intelligent qualifié d’Ambient Intelligence (Ambiance intelligente).
Au travers d’installations, de vidéos, de sculptures, de peintures, les artistes explorent cette complexité d’échanges qui dépasse l’échelle humaine. Ils s’intéressent à la manière dont l’intelligence et la conscience peuvent s’étendre aux machines, aux animaux, aux organismes vivants.
Dans une société caractérisée par l’accélération des données et l’omniprésence de l’image, les artistes s’inscrivent dans une culture de la visibilité, où les limites entre sphères privées et publiques s’estompent, où l’intimité devient «extimité».
Pour concevoir la mise en scène de l’exposition, le collectif DIS, connu notamment pour leur plateforme liftestyle Dis Magazine, s’inspire des espaces de travail collectif, des centres commerciaux, des zones de transit d’aéroport. L’exposition prend ainsi la forme d’un réseau associant œuvres, installations interactives et performances. Elle inscrit le musée dans un monde de flux et de circulation.
Les thèmes abordés dans l’exposition feront l’objet de conférences et de rencontres au sein de The Island (Ken), un espace entre cuisine et salle de bain, spécialement conçu par DIS et coproduit avec le New Museum de New York.
Parmi les artistes invités: Aids 3D, Ed Atkins, Trisha Baga, Ian Cheng, Douglas Coupland, DIS, David Douard, Cécile B.Evans, GCC, Parker Ito, Mark Leckey, Clémence de La Tour du Pin, Shawn Maximo, None Futbol Club, Aude Pariset, Rachel Rose, Hito Steyerl, Timur Si-Qin, Ryan Trecartin, Anicka Yi, 89+…