ART | EXPO

Cité d’elle, partie 1

12 Mai - 13 Juil 2012
Vernissage le 16 Mai 2012

«Cité d’elle, partie 1» est la première étape d’un processus de création engagé par le plasticien Patrice Ferrasse dans le cadre de sa résidence, véritable atelier de recherche et d’expérimentation. L’exposition donne à voir une œuvre née de ce «work in progress» ainsi qu’une série de «dessingeries».

Patrice Ferrasse
Cité d’elle, partie 1

Cette résidence permet à Patrice Ferrasse de prendre le temps de s’interroger sur sa propre démarche et de questionner son statut dans un contexte social différent. Confronté à un environnement autre, il est amené à développer et à réexaminer son regard sur la société. En vivant des expériences nouvelles, l’artiste élargit son champ d’investigation et par la même nourrit son travail réflexif et créatif. Pour la Citadelle, qui est à l’initiative de ce projet, c’est l’occasion de créer une nouvelle dynamique au sein de l’équipe des salariés, mais aussi de positionner et valoriser autrement son image auprès de ses partenaires et du public. Ce site touristique connu et reconnu est en mesure de diversifier son offre en ouvrant son enceinte à de nouvelles propositions.

Patrice Ferrasse envisage la Citadelle comme un vaste champ d’expérimentation. Le site de la Citadelle peut s’apparenter à l’image succédanée d’une microsociété: on y trouve un lieu de culte, un zoo, une boutique, des musées, des espaces verts, des restaurants, des bureaux, des employés, des chercheurs et une administration…, autant de structures qui correspondent par certains aspects aux fondements de notre organisation sociale.

Patrice Ferrasse propose d’imaginer une nouvelle «Cité d’elle» en interrogeant de façon transversale la population sédentaire (les employés) et migrante (les touristes) qui la constitue. C’est de son «bureau de supervision et d’administration», mis à sa disposition au sein de la Citadelle, que l’artiste coordonne et développe hypothèses et processus destinés à inventer cette nouvelle «agglomération». Le but étant, notamment, de provoquer un questionnement décalé sur les pratiques de l’animal social et les enjeux qui le caractérisent. Cette action participative fournit matière et carburant aux fictions et productions plastiques de l’artiste.

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