DANSE

Cinquanta urlanti Quaranta ruggenti Sessanta stridenti

07 Mai - 09 Mai 2010
Vernissage le 07 Mai 2010

Avec Cinquanta Urlanti, Teodora Castellucci poursuit son voyage sur les rivages du fantastique. Métamorphoses, apparitions crépusculaires, croisements de symboles, exploration des puissances animales et naturelles forment le paysage tourmenté de ses chorégraphies.

Communiqué de presse
Teodora Castellucci
Cinquanta urlanti Quaranta ruggenti Sessanta stridenti

Horaires: 21h le vendredi. 21h le samedi. 17h le dimanche

— Chorégraphie, conception des costumes: Teodora Castellucci
— Assistante à la création: Agata Castellucci
— Interprétation: Sara Angelini, Agata Castellucci, Teodora Castellucci
— Musique: Demetrio Castellucci
— Assistant au son: Marco Canali
— Lumière, conception du décor: Eugenio Resta
— Réalisation du décor: Rinaldo Rinaldi
— Réalisation des costumes: Carmen Castellucci
— Prothèses: Istvan Zimmermann, Giovanna Amoroso
— Organisation: Simona Barducci, Alba Pedrini

Avec cette création, nous sommes entraînés dans une navigation en eaux périlleuses. Les cinquantièmes hurlants, quarantièmes rugissants, et soixantièmes stridents sont ces vents violents qui se rencontrent au Cap Horn, donnant naissance à des vagues qui peuvent atteindre des proportions gigantesques. Son passage est l’un des plus dangereux au monde — mythe redouté qui hante les histoires et les chants de marins. Confronté à cet environnement hostile, le navigateur doit faire corps avec l’objet dont dépend sa survie — le bateau — créant un agencement inédit, un corps-machine en lutte avec les éléments. C’est en partant des images de cette lutte et de cette union que les membres de Dewey Dell ont composé leur fresque.

Telles des allégories transportées par cet imaginaire d’air et de flux, les trois danseuses secouent l’espace. Enchâssées dans leurs costumes chimériques, elles deviennent vents contraires, courants d’air chaud et froid, voiles soulevées, coques emportées. Tandis que les lumières et la musique déferlent sur elles comme des vagues, leurs corps flottent entre l’eau et l’écume, la rafale, le tourbillon. Visions de demi-veille, ces trois points flottant jouent sur les perspectives, les obliques, le proche et le lointain, les lignes de fuite. Usant de toutes les ressources rythmiques du corps, leur danse accomplit la fusion fluide de strates visuelles contradictoires. Un opéra pour éléments déchaînés, évoquant les sirènes et les parques de la mythologie, aussi bien que les forces météorologiques.

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