Lieu
Le Cube
Communiqué de presse
Depuis sa création, «L’étrange Festival» n’a qu’une volonté: faire partager «des états limites, où la vie et la mort, le haut et le bas, le bien et le mal, le rêve et la réalité co-existent et se confondent», pour reprendre les mots du poète surréaliste André Breton.
À ce titre, tout au long des treize premières années de son existence, «L’étrange Festival» a montré des films singuliers, provocateurs et esthétiquement novateurs; des films réalisés par des francs tireurs et des frondeurs mais aussi par des obsessionnels de l’émotion plastique; des films regorgeant d’images poétiques, subversives ou apocalyptiques.
«L’étrange festival» a aussi rendu hommage à des cinéastes uniques, engagés et dérangeants tels que Seijun Suzuki, Juraj Herz, Peter Watkins, Kinji Fukasaku, les frères Quay, Yasuzo Masumura ou encore Norman Mailer et Eloy de la Iglesia. Injustement méconnus ou trop souvent méprisés, tous ces cinéastes ont ainsi pu trouver une vraie reconnaissance.
Programme
–Learn self defense, de Chris Harding (USA, 2005, 5’)
Un narrateur donne à Georges, qui vient de se faire agresser, cinq leçons d’autodéfense avant de le lâcher dans la ville.
–Into pieces, de Guilherme Marcondes (Brésil, 2004, 1’15)
Un homme qui a du mal à reconnaître des formes géométriques se fait aider par un héros agaçant qui remet les pièces dans le bon ordre à sa place.
–Little things, de Daniel Greaves (GB, 2004, 11’)
Jour après jour, un homme est réveillé par une pendule et la voix qui en sort. Le jour où la pendule tombe en panne, tout devient étrange et problématique.
–Fallen art, de Tomek Baginski (Pologne, 2004, 5’50)
Sur une base militaire oubliée, des officiers exemplaires deviennent des œuvres d’art (in)volontaires.
–Jona/Tomberry, de Rosto (Pays-Bas, 2005, 12’)
Lorsque l’esprit de Borges rencontre celui de Murnau, cela donne un cauchemar sans dessus-dessous.
–Rubber Johnny, de Chris Cunningham (GB, 2004, 5’)
Un être, mi-homme mi-monstre, est enfermé dans une imagination démoniaque et rejeté par ses géniteurs.
–The door, de Vladimir Kott (Russie, 2004, 17’)
Une porte abandonnée puis récupérée par un SDF devient le cœur d’aventures tragi-comiques.
–La vieille dame aux dents jaunes, de Fabien Bonali (France, 2004, 8’)
Un homme raconte un souvenir aussi éphémère qu’étrange : sa rencontre enfant avec une vieille femme.
–Dysmorpho, de Martin Kjellberg & Magnus Söderstedt (Suède, 2004, 5’)
Le matin, devant le miroir, il suffit parfois d’un cheveu récalcitrant pour bouleverser la journée.
–In heaven as it is on earth, de Sven Ostgaard (Norvège, 2004, 5’)
Dans le triangle des Bermudes du Nord, des scientifiques amateurs étudient la loi de cause à effet.
–Oh my god, de John Bryant (USA, 2004, 10’)
Un homme rentre chez lui et découvre que sa famille a été victime d’une terrible agression. Il tente de les sauver, mais les choses tournent mal.
Infos pratiques
> Lieu
Le Cube
20, cours Saint-Vincent. 92130 Issy-les-Moulineaux
> Horaires
20h30
> Contact
T. 01 58 88 30 00
contact@art3000.com
www.lesiteducube.com
> Accès
M° Mairie d’Issy (Ligne 12) — bus 123, arrêt Chemin des Vignes
RER C, arrêt Issy — sortie allée des Carrières, puis à gauche dans l’avenue de Verdun jusqu’à l’angle du lycée E. Ionesco
Tramway T2, arrêt Les Moulineaux
>Tarifs
Plein tarif: 3 euros
Tarif réduit: 2 euros
Gratuit avec la carte d’adhésion
Le Cube est ouvert mardi et jeudi de 13h à 20h30; mercredi et samedi de 10h à 18h30; vendredi de 13h à 18h30.