Communiqué de presse
Stéphane Calais, Franck Eon, Sylvie Fanchon, Rémy Hysbergue, Rainier Lericolais, Miquel Mont, Edouard Prulhière, Bruno Rousselot, Daniel Schlier, Cathy Jardon, Hugo Pernet, Sylvain Roch
Choses incorporelles
Choses incorporelles évoque la figure tutélaire de Nicolas Poussin (1594–1665), l’un des maîtres incontestés de la peinture française et extranationale. Mais elle propose un regard qui se définit moins à la lumière d’un nationalisme territorial que dans la transposition d’un espace mondialisé où les notions d’identités, de frontières, de cultures, se sont largement ouvertes.
La proposition entend démontrer la persistance et la vivacité de la pratique de la peinture en France aujourd’hui. La succession des mouvements d’avant-gardes, depuis la modernité, avait pu faire croire à la disparition de la peinture au profit d’autres pratiques. Or, la peinture persiste. Les productions de ces peintres attestent qu’ils ont su assimiler les leçons —les plus prégnantes voire les plus radicales— de l’histoire de ce médium.
Grâce aux expériences picturales développées depuis les années 1960, la peinture est devenue pour la jeune génération d’artistes un médium comme les autres, que l’on peut pratiquer sans fléchir sous le poids de la tradition. Cela explique sans doute le renouveau pictural auquel on assiste partout dans le monde depuis quelques années.