Communiqué de presse
Sandrine Buring
Ch(ose)
Seule, nue, sous une grande éprouvette de verre, la danseuse présente le sentier intime tracé en elle par sa rencontre avec des enfants d’une extrême vulnérabilité, privés de parole et de mouvement.
Chorégraphie et interprétation: Sandrine Buring avec la contribution de Laurent Goldring
Lumière: Sylvie Garot
Durée: 25 minutes
Repères biographiques
Sandrine Buring est née dans le charbon. Gymnastique, football, barmaid, fleuriste, assistante vétérinaire… À 28 ans l’école d’orthophonie. À 30 la danse.
À tâtons des cours de modern-jazz, classique, contemporain, avant de rencontrer la danse-contact et la composition instantanée via Kirstie Simson, Mark Tompkins, Joao Fiadeiro, Julyen Hamilton, Vera Mantero. La scène avec les compagnies SiPeuCirque, les Filles d’Aplomb, Felix Rückert, puis la Cie El Hakawati pour un vaste projet théâtre, danse et musique qui l’emmena jusqu’en Palestine pour atterrir à Paris. Les performances in situ avec le collectif d’artistes Artémia par des symposiums dans les marais salants de Guérande (vaste creuset d’échanges interdisciplinaires).
À travers les pratiques somatiques, soit le body mind centering (Vera Orlock) et le mouvement sensoriel Danis Bois (Martha Rodezno), la direction du travail se précise: sa fascination pour le corps, sa matérialité, son fonctionnement, le rapport fractal du vivant et son intelligence. Commence alors, en parallèle à la collaboration avec des compagnies de théâtre (Tgv-Véronique Petit, La Revue Eclair-Stéphane Olry et Corine Miret, Mandrake-Toméo Verges), un travail de recherche et d’écriture de soli: Je ne parlerai pas à partir de l’expérience du travail de modèle en collaboration avec Stéphane Olry, Glück auf matière corps sur matière charbon en collaboration avec Laurent Goldring. Et actuellement Ch(ose) en résonnance au travail d’atelier avec les enfants polyhandicapés. La ligne en est une plongée dans le mouvement interne où l’espace du corps devient l’espace de la danse.
Aujourd’hui ce travail d’intériorité s’équilibre avec des performances où la composition passe tant par la parole que par le mouvement. Son intérêt porte de manière récurrente sur le tout-petit, le presque rien, ce dérisoire qui lui semble porter l’immensité.
Informations
Ch(ose) de Sandrine Buring et Hic sunt leones de Stéphane Orly
Du 12 au 17 novembre 2012
Lundi, jeudi, vendredi, samedi à 20h30
Mardi à 19h30
Relâche le mercredi