Chamalot fait son cinéma. Cycle architecture 03

Richard Copans, Stan Neumann, Michel Toutain
Chamalot fait son cinéma. Cycle architecture 03

— Le Centre Georges Pompidou, de Richard Copans, 1997, 26 minutes.
Vilipendé à sa création, le Centre Georges Pompidou, construit entre 1970 et 1977, est devenu le troisième monument le plus visité de France. À peine élu, le président Georges Pompidou décide la construction, au cœur de Paris sur le plateau Beaubourg, (un vide urbain créé par la destruction d’un îlot insalubre en 1930, au milieu d’un lacis de petites ruelles et de maisons anciennes, ce qu’au Moyen-Âge, on appelait la Cour des miracles), d’un bâtiment rassemblant un musée d’art moderne, une grande bibliothèque publique, un centre de design et un institut pour la musique contemporaine.

Le bâtiment, conçu par Richard Rogers et Renzo Piano, semble flotter au dessus du quartier: ses façades de tuyaux et d’escalators, ses couleurs vives, le mouvement perpétuel qui l’occupe, tout en fait un monument à part. Une usine posée au centre de la ville, un monde instable et inattendu, éphémère, impossible à étiqueter, désobéissant. Et pourtant, un monument parisien, qui résonne avec la ville qui l’entoure.

— Le Musée Guggenheim de Bilbao, de Richard Copans et Stan Neumann, 2004, 25 minutes.
Des premiers dessins à l’écriture semi-automatique, des maquettes de petite échelle aux ébauches sculptées, des formes virtuelles à la réalité, les réalisateurs rendent compte de l’histoire de la construction (1991- 1997) du Musée Guggenheim de Bilbao de l’architecte Franck O’Gehry.

Après une présentation des acteurs du projet -la Fondation Guggenheim, la Ville de Bilbao et l’architecte Franck O’Gehry- le public pourra comprendre les stratégies des politiques culturelle, urbaine et architecturale qui ont permis l’implantation de ce bâtiment emblématique au cœur d’une ville industrielle. Cette architecture spectaculaire est filmée dans tous ses états et les différents points de vue rendent compte de sa position stratégique au croisement d’axes fluviaux et routiers.

—Le Centre d’art de l’île de Vassivière, de Michel Toutain, 2002, 26 minutes.
Première réalisation d’Aldo Rossi en France, le Centre d’art et du paysage s’élève sur l’île de Vassivière, au milieu d’un lac artificiel de 1000 hectares, à 700 mètres d’altitude. On y accède à pieds, par une passerelle.

Le projet est conçu (avec Xavier Fabre dans les années 80) autour des œuvres du parc: une tour-phare dressée à la lisière de la forêt et une galerie rectiligne épousant la prairie et orientée dans l’axe du barrage, des œuvres d’art qui dominent le paysage et incitent à la promenade. Cette touche d’insolite, d’architecture post-moderne, qui fait référence à l’architecture romaine (la tour est la source, le bâtiment l’aqueduc), est implantée tout en respectant l’harmonie et l’énergie du paysage alentour.