Dorothée Davoise, Pierre Toussaint, Pauline Fargue, Vera Schöpe, Laetitia Donval, Lola Hakimian, Gilles Pourtier et Anne-Claire Bro’ch, Johan Attia, Mouna Saboni, Justine Pluvinage
Ceux qui arrivent
Partie I
Prix 2012 des Ecoles d’art Sfr Jeunes Talents / le Bal
Le jury, composé de Patrick Le Bescont (Filigranes Éditions), Nathalie Giraudeau (Cpif), Charlotte Boudon (Galerie Les Filles du Calvaire), Oriane Bonifassi (Sfr Jeunes Talents), Diane Dufour et Fannie Escoulen (Le Bal), a souhaité soutenir le travail L’Autre Grèce, de Dorothée Davoise, diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 2011.Ce prix, doté d’une bourse et d’un accompagnement par le Bal pendant un an, a permis à Dorothée Davoise de poursuivre le long travail d’investigation qu’elle a initié en 2008 en Grèce, aux sources de son histoire familiale. Dorothée Davoise nous propose une vision d’une Grèce désolée, silencieuse, loin des clichés, aux paysages empreints de solitude. Elle explore le territoire, en capte des indices, observe, et livre une expérience, celle de la découverte d’un pays, mais aussi celle d’une confrontation avec sa propre histoire.
Dans le même temps, Le Bal et Sfr Jeunes Talents présentent la mention coup de cœur du jury 2011, attribuée à Pierre Toussaint, diplômé de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles en 2011, pour sa série Olaf. Dans ce travail, Pierre Toussaint rend un hommage à ce personnage sans domicile fixe, Olaf, ayant trouvé refuge sur les bords du Rhône.
Partie II
30 ans de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles
Le Bal et l’Ecole présentent huit jeunes talents, sélectionnés parmi plus de 150 anciens étudiants diplômés depuis 2005, et pour la plupart encore méconnus: Pauline Fargue, Vera Schöpe, Laetitia Donval, Lola Hakimian, Gilles Pourtier et Anne-Claire Bro’ch, Johan Attia, Mouna Saboni, Justine Pluvinage.
«Dans leurs images, fixes et en mouvement, ils (se) racontent. Comment appréhender la mort, l’autre, l’inconnu, le territoire étranger. Comment parler de soi. Au cœur des dispositifs, l’intime et le politique se rencontrent. Des regards résolument ancrés dans le réel, s’en éloignant parfois pour mieux y revenir. Huit jeunes artistes attentifs au monde, laissant présager d’une nouvelle génération concernée et active, dont il ne reste qu’à découvrir les regards, tant ils nous disent que la relève est assurée.»
Fannie Escoulen