«Le préservatif est associé au sida, à la contraception, à la sexualité, à la religion. Souvent on le cache ou on n’en parle pas. J’ai souhaité qu’on le regarde d’une autre manière, avec légèreté, d’une manière néo-pop», a expliqué l’artiste Bryan McCormak au sujet de son installation Les sons de ma vie, Preservation is life, exposée au Centre Pompidou jusqu’au 5 décembre.
Quatre-vingt mille préservatifs en plastique coloré ont été disposés sur les paliers de l’escalator monumental du bâtiment, à raison d’une couleur par étage.
«Tout le monde connaît l’objet. Quand il est isolé, il est très sexuel. Mais quand on le reproduit par dizaines de milliers, le public perd ses repères», a expliqué l’artiste.
Sonore, l’installation inclut des battements de coeur et fait voyager le visiteur à travers les âges de la vie. A l’étage rose, le premier, ce sont «les battements très rapides d’un foetus dans le ventre de sa mère». A l’étage suivant, ceux d’un enfant de sept ans. Au sixième étage, le dernier, ceux de l’artiste lui-même (AFP, 21 nov. 2011).
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