Cathryn Boch, Kati Heck
Cathryn Boch, Kati Heck
Cathryn Boch
Les premiers traits de mes dessins sont ceux d’une pensée, d’une émotion, d’une envie, d’un désir, qui s’énoncent, d’une forme en train de se créer sous mes yeux.
Le geste est intuitif et vif, attraper cette pensée, cette réflexion, cette émotion.
Une technique immédiate de proximité avec ce que je vis et ressens.
Le corps matière première de la forme.
La figure toujours présente, seule ou dans sa relation à l’autre. Avec elle, j’aborde ce qui met en question et affecte l’individu dans sa relation au monde, à autrui ou dans la perception de sa propre personnalité.
Le dessin tient de l’exercice de révélation.
L’enfance comme point initial du processus qui se répète à l’infini.
Des vestiges de l’enfance comme un recours
Le dessin comme une arme. L’espace du corps est un instrument de communication. Un rempart qui protège tout autant qu’il sépare. Il porte le souvenir des événements, des accidents, des émotions, des situations, des manipulations… des obsessions.
Des images comme autant de stigmates qui interrogent notre vision du monde et de l’être.
Je voudrais mes dessins comme la représentation de quelque chose de viscérale qui provoque en nous un contact physique direct avec la pensée et les sentiments.
Cathryn Boch, 2006.
Kati Heck Le travail hétérogène de Kati Heck évoque une pensée simple et isolée au moyens de motifs narratifs. La matière première des souvenirs et des expériences de Kati Hech est retravaillée et déguisée, transformée et rendue méconnaissable par l’utilisation d’une iconographie très personnelle. Le monde qu’elle nous dévoile dans ses travaux récents est peuplé de centaures, de demi-amazones, de héros populaires, de magiciens et est perverti par des conflits d’ordre visuels et des contradictions.