Communiqué de presse
Frédéric Sanchez
Castles in the air de
Depuis plusieurs années nous réfléchissons à l’idée d’introduire le son dans la galerie; mais le son en tant que matériel au même titre que la peinture, la sculpture, la photographie. Ceci émanait également d’une réflexion sur la place très importante du son, de la musique, mais aussi du bruit (organisé ou non) dans notre contemporain.
Evidemment, nous étions très attirés par les travaux sonores liés au cinéma, mais il nous est apparu très clair qu’il ne devait s’agir pour nous que du son «pur» : en fait, nous devions rechercher un «faiseur» de sons pour envahir ou transformer un espace, en l’occurence l’espace de la galerie.
Après l’exposition «Contrepoint 1» au Musée du Louvre, nous avons alors découvert une facette ignorée du travail de Frédéric Sanchez : sculpter l’espace avec le son. C’est à la fin des années 80, dans un contexte d’explosion culturelle propice aux expérimentations et aux rencontres entre les différentes disciplines, que sont la mode, le théâtre, la danse, la vidéo et la musique, que Frédéric Sanchez réalise sa toute première bande son pour le créateur Martin Margiela. Premier initiateur d’une collaboration jusqu’alors inexploitée, entre deux disciplines qui ne semblaient jamais vouloir se rencontrer, Frédéric Sanchez entame le début d’un long échange avec des créateurs tels que Prada, Marc Jacobs, Jil Sander…
Ses installations sonores sont autant d’expérimentations. Il appose du son sur des images et traduit des images en musique ainsi qu’en témoignent ses nombreuses collaborations avec les plasticiens (Louise Bourgeois, Ange Leccia), les musées (Musée du Louvre, MUDAM), et les architectes (Odile Diecq, Herzog & de Meuron).
Dans Castles in the air, nouvelle pièce sonore, Frédéric Sanchez «sculpte» l’espace de la galerie avec un ensemble de sons qu’il qualifie lui-même de récurrents dans son travail et nous laisse imaginer de multiples «possibilités visuelles».
critique
Castles in The Air