— Directeur de la publication : Nicolas Roméas
— Parution : été 2005
— Format : 30,50 x 24 cm
— Illustrations : quelques, en noir et blanc
— Pages : 71
— Langue : français
– ISSN : 1268-0478
— Prix : 8 €
Présentation
L’été arrive avec son cortège de festivals. Face à cette profusion, Cassandre/Horschamp s’interroge sur ce que l’on appelle l’«événementiel», car les festivals sont des événements; ils font événement. En dehors des chapiteaux plantés, des scènes et du matériel installés, que se passe-t-il dans l’avant et l’après ? La caravane ne fait-elle que passer, laissant inchangé le paysage social et culturel dans lequel elle s’installe pour un temps, n’imprimant pas de dynamique ? Qu’il s’agisse de Lille 2004, d’Uzeste avec Bernard Lubat, de la multiplication des festivals de rue ou de rendez-vous aux dimensions plus humaines comme les Pronomades, Cassandre questionne le rapport du public et des populations aux festivals (et à leurs équipes), le lien entre le fond et la forme dans cette fièvre festivalière.
En contrepoint, nous explorons le travail de lieux inédits ou nouveaux, de leurs équipes dont la réflexion et la démarche sont marquées par le long terme, la relation humaine, la rencontre, et l’acte créateur : Le Tunnel, Plateau 31, le Sous-sol…
Il est aussi question d’Histoire, de grandes trajectoires, dans ce numéro, pour mieux comprendre le moment dans lequel nous nous trouvons et ses problématiques. Théâtre et engagement politique sont les maîtres-mots de l’entretien avec Lucien Attoun, qui revient sur l’aventure du Théâtre Ouvert. Retour aussi sur Avignon Off avec André Benedetto et sur le riche parcours de Marc’O, dont l’expérience montre qu’art, philosophie et politique se régénèrent mutuellement pour créer un terreau fertile.
Enfin, voyageons-voir ce qui se passe ailleurs : en Belgique avec la Ministre de la culture de la communauté française, en Allemagne sur la scène Slam, la danse contemporaine en Tunisie, mais aussi la Turquie et son Karagöz. Comme d’habitude, vous retrouverez vos rubriques CD par Ripoche, et Jacques Livchine, toujours irréconciliable avec lui-même.
(Texte publié avec l’aimable autorisation de Cassandre)