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Cartoneros – Trésors des bidonvilles de Buenos Aires de Camilo Racana

07 Juin - 16 Juil 2007

Programmée par l’Institut pour la Ville en Mouvement dans le cadre de «La rue est à nous ...tous», l’installation de Camilo Racana, divisée en deux volets, présente l’expression de la création des Villeros, issus des bidonvilles de Buenos Aires.

Communiqué de presse
Camilo Racana
Cartoneros – Trésors des bidonvilles de Buenos Aires

Cette installation présente l’expression de la création des Villeros, des habitants de Villas, les bidonvilles de Buenos Aires. Un secteur social qui a, par sa modestie et sa pertinence, revigoré l’espace public argentin ces dernières années. L’installation «Cartoneros – Trésors des bidonvilles de Buenos Aires» intègre exclusivement des exemples authentiques et singuliers de la création d’une société occultée dont les Villeros sont les créateurs, et seules quelques œuvres présentées sont le fruit de leur collaboration avec des opérateurs culturels.

Conscientes que l’autre est nous autres, l’installation est loin des visions d’aliénation prisées par le «reportage subjectif». Cette installation expose un art modeste issu d’une réalité robuste, légèrement dégradée mais jamais fragile. Elle montre l’espace public de façon représentatif et conventionnellement inattendu : le trajet quotidien du cartonero, de celui qui, à la tombée de la nuit, va de la Villa au centre de la ville, de celui qui, en silence, trie et ramasse les ordures des rues de Buenos Aires.

La rue est l’espace pleinement ouvert aux variétés et aux accents irrévérencieux de la vie de tous les jours. La rue est l’espace sacré, légèrement profané. L’espace grandiose est domestiqué, attendri par l’irruption des enfants et des chiens. Ces emblèmes de vie, leur peinture murale, les chants villeros, leurs armes trafiquées, leurs processions, sont tatouées sur les splendeurs marmoréennes de la ville de Buenos Aires. Les masques de la murga, les films réalisés sur des pellicules avariées, leurs photos font déjà partie de la très moderne esthétique du silence.
«Cartoneros – Trésors des bidonvilles de Buenos Aires» profane l’espace de l’Argentine à Paris et rend compte de la Villa, cet autre espace conçu pour les dévotions païennes.
Camillo Racana

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