Odile Azagury
Carte blanche
Horaire: 19h30
Grâce au réalisateur François Pain, collaborateur de sa dernière création (L’Armoire, février 2010), Odile Azagury découvre les films de Artavazd Pelechian, cinéaste arménien héritier des Russes Dziga Vertov et Sergueï Eisenstein. Bouleversée par son chef-d’œuvre Les Saisons, chant sublime sur la moisson, la fenaison et surtout la transhumance, Odile Azagury conjugue ici des extraits de ses films et de La Grève d’Eisenstein à sa propre nécessité artistique — celle de témoigner de l’intolérable (exodes, oppression, violences) en exprimant, par une danse lumineuse et tenace, le désir de lutter contre le découragement, les dérives et la douleur, l’absurde et la vérité aveugle de l’horreur, la fatalité de la soumission ou des amours qui se défont.
Biographie
Chorégraphe et pédagogue, Odile Azagury débute en 1971 au sein des Ballets de la Cité. En 1973, elle rejoint le Groupe de recherche théâtrale de l’Opéra national de Paris animé par Carolyn Carlson, puis crée avec Anne-Marie Reynaud le Four Solaire en 1977.
Elle fonde également l’Atelier Anna Weil, association qui promeut, hors des théâtres, de nouveaux terrains pour la danse contemporaine.
En 1993, elle s’installe à Poitiers et crée sa compagnie Les Clandestins