Carry on as if everything was alright

Les sculptures et les installations de Kristof Kintera ont pour point de départ une observation aigue de la société de consommation qui nous entoure. Ses matériaux sont en apparence des objets ordinaires que transforme l’artiste en utilisant l’électronique et une technologie robotique pointue afin de leur donner vie.

Ces œuvres semblent issues d’un monde post-apocalyptique dans lequel des objets quotidiens mutilés ont acquis une vie quasi surréaliste qui leur est propre.
Un cactus gigantesque semble avoir poussé à partir de rebus de canettes de bière, un sac de courses en apparence ordinaire commence à se mouvoir et à commenter ce qui l’entoure.

L’oeuvre In natura (coitus bizzarus) présente un couteau de cuisine électrique copulant avec une pastèque. De même, Something electric montre une noix de coco liée à un câble d’extension orange qui se meut dans un mouvement rotatif et détruit ainsi lentement le sol de la galerie.

L’apparente simplicité et le lien avec un monde que nous pensons connaître si bien à tel point qu’on n’y prête plus attention nous font oublier toute méfiance face aux œuvres.
Travaillant avec ironie et un humour acide, Kintera a une approche qui invite à une interprétation polysémique.
Tout en ayant un impact immédiat, ses oeuvres sont profondément enracinées dans un discours sociologique et dans une prise de conscience psychologique à propos du monde qui nous entoure.

Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Julia Peker sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.