Scoli Acosta
Carbon Footprint
La réfléxion de Scoli Acosta se fonde sur la définition du Carbon Footprint. L’empreinte de Carbone est la mesure de l’impact des activités humaines sur l’environnement en termes de quantité de gaz à effet de serre émis et mesuré en unités de dioxyde de carbone. Elle est censée permettre aux individus et aux organisations de conceptualiser leur impact individuel (ou organisationnel) sur le réchauffement planétaire.
Scoli Acosta explique que sa démarche est une recherche basée sur les applications métaphoriques et pratiques des énergies renouvelables et de substitution.
Prolongement de «Bountiful», sa première exposition personnelle à Los Angeles présentée en ce moment au Laxart, cette esthétique de la débrouillardise a comme point de départ des briques roulées et polies par l’océan.
Il utilise des objets et des matériaux trouvés, recyclés, isolant l’aspect poétique et utilitaire du quotidien par une pratique d’atelier organique où chaque sculpture, peinture, dessin conditionne le suivant. Ses références comprennent les peintures murales, représentant des cornes d’abondance (comme on en trouve au coin des rues de East Los Angeles), les voitures, l’énergie solaire, le monde végétal, et les constructions humaines altérées par le processus de la nature.
Son projet propose, à partir d’une étude de son environnement et de son expérience aux Etats-Unis, un processus de création concentré sur la peinture et la sculpture. Ce choix permet à l’artiste de se détacher de ses premières productions françaises qui privilégient les performances.
Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Maxime Thieffine sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.
critique
Carbon Footprint