Axel Pahlavi
Car je suis malade d’amour
«Pour l’artiste, toute création est affaire de transformation, mais aussi de relation à l’autre, à celui qui accepte de regarder.» (Thibaut de Ruyter)
Jeune peintre né à Téhéran en 1975, diplômé des Beaux-Arts de Paris, Axel Pahlavi vit et travaille à Berlin. Sa peinture est d’abord «baroque». Divers univers, issus des cinémas de science fiction, des univers underground, de la peinture religieuse et de la BD, s’entrechoquent dans des compositions complexes.
L’artiste ne s’interdit aucun registre.
Son travail questionne la figure humaine, l’intérieur du corps, la mort, le mysticisme dans la peinture. Axel Pahlavi construit et déconstruit la représentation de la chair dans une peinture très incarnée. Et qu’est ce que la peinture sinon une affaire d’incarnation?
Avec sa volonté de traiter des images résolument nouvelles, il utilise des systèmes de peinture narrative très différents qu’il amalgame.
Ces dernières années, Axel Pahlavi a peint d’un geste tendu et précis afin d’apporter une grille de lecture, permettant au spectateur d’intégrer le récit. Il explique être rentré dans le récit en attaquant la toile. En prenant à bras le corps la peinture et mettant à mal le corps, le récit prenait forme.
Aujourd’hui, l’agression de la toile disparait peu à peu dans la démarche de l’artiste. Le récit apparait désormais par une contemplation silencieuse laissant alors les formes sortir de la toile. Le peintre se veut plus calme, plus discret: il tend à nous proposer une expérience.
Il ne s’agit plus d’une histoire, mais de retranscrire un état. L’artiste cesse de préciser le récit et laisse la peinture nous le raconter. Cette étape dans le travail de l’artiste se reflète dans son geste et se retrouve dans le choix du sujet. Pour son invitation à Nice, il a choisi de montrer aux publics un sujet unique, sa femme Florence Obrecht, elle-même artiste.
Vernissage
Vendredi 1er mars 2013 Ã 19 heures