Communiqué de presse
Stéphane Bérard
Brutal Warburg
Augmentation de la superficie: cette pièce in situ, issue du déplacement des bureaux et réserves de la galerie, libère un nouvel espace pour cette exposition et les suivantes, de manière pérenne. Quelques gravats recueillis et disposés au sol symboliseront ce geste.
Fini le temps des vases (pièce in situ) utilise ici l’espace «perdu» généré par un tuyau d’évacuation courant au plafond comme réceptacle potentiel à bouquets de fleurs.
Training: un mur tapissé d’un motif floral semble indiquer un brusque changement de régime, comme si la galerie phagocytait les murs d’arrondissements ou de quartiers à gentrifier prochainement.
Un Retour de pièce, entreposé contre un mur, encore emballé.
Spam: à l’extérieur, sur la façade de la galerie, une enseigne lumineuse (une carotte de tabac) clignotante attirera sans doute des passants, clients nouveaux?
Ajout est le titre générique pour diverses propositions plastiques n’ayant d’autres fonctions que de contrarier leurs propres appréhensions conceptuelles. Présenté ici sous la forme d’une cigogne empaillée un peu défraîchie.
Comme le rappelle Anne Faucheret à propos de Stéphane Bérard: «Chaque oeuvre fonctionne comme un test autonome réglé sur une économie propre. Les stratégies langagières sont multiformes et glissantes, jouant sur la labilité des fonctions de communication, sur différents rapports entre dénotation et connotation et sur différents degrés de fiction (…) De la parcellisation formelle, thématique, référentielle, méthodologique, résulte la faillite d’un autre principe de l’oeuvre: celui de l’auteur assurant la cohérence de l’ensemble. C’est la fin de l’intention artistique formulée et monolithique.»*
*p. 102, in French Connection, Blackjack éditions, 2008.
Vernissage
Jeudi 10 mars 2011. 18h-21h.