Bill Viola
Big Bang, destruction et création dans l’art du XXe siècle
Pour la première fois, le Centre Pompidou présente ses collections sous une forme thématique, interdisciplinaire et non chronologique. Réalisée à partir des œuvres de la plus grande collection d’art moderne et contemporain en Europe, «Big Bang» associe les arts plastiques, la vidéo, la photographie, l’architecture, le design, la littérature et confronte les œuvres et les tendances du début du XXe siècle à nos jours.
Cette exposition exceptionnelle s’appuie sur une thématique originale : le «big bang» moderne, ou le lien entre destruction et création dans l’art du XXème siècle. Sur un parcours de 4500m2, le Centre Pompidou propose une lecture renouvelée des phénomènes culturels du siècle.
Fondé sur l’idée de novation et de révolution, le projet moderne s’inscrit dès l’origine sous les auspices de la destruction positive. Dans le champ de la création, les artistes ont expérimenté tous les modes de renversement des valeurs établies en mettant la représentation en crise et en instituant la scène de l’art comme le lieu d’une rénovation radicale : destruction des formes par le cubisme, défiguration par l’expressionnisme, subversion des images par le dadaïsme etc…
Cette nouvelle conception de l’accrochage s’articule autour de huit grandes sections : la destruction, la déconstruction, l’archaïsme, le sexe, la guerre, la parole, la mélancolie et le réenchantement.
À cette occasion, le Centre Pompidou exposera quelques nouvelles acquisitions et notamment une œuvre majeure de Bill Viola, Five Angels For the Millennium, 2001, montrée pour la première fois en France.