Benjamin Gaindorge, François Bauchet, Konstantin Grcic, Dunne and Raby, Benjamin Loyauté…
La Biennale du design 2010
La téléportation nous apparaît comme un rêve souhaitable, mais dont la poursuite, avec tout ce qu’elle comprend dans l’accélération du temps et la dématérialisation des mouvements, peut également être à double tranchant: perte d’ancrage, de repères et d’identité. Si la téléportation physique n’est pas encore réelle, les techniques de communication nous permettent en tout cas de nous téléporter mentalement dans n’importe lequel des espaces de la planète, et les
techniques numériques nous offrent la possibilité d’évoluer dans un monde parallèle, sans aucune limite, mais façonné par nous-mêmes.
La Biennale se propose d’ouvrir des chemins de découvertes, qui tendront, dans leur vision extrême, vers cette possible téléportation, cette dématérialisation du mouvement qui apparaît comme une idée incroyablement révélatrice de notre époque.
Elle investira la Platine et ses lieux d’exposition, ainsi que son auditorium et ses salles de séminaire. Elle se diffusera aussi dans d’autres lieux, plus à l’Est du site de l’ancienne Manufacture d’armes. Le bâtiment H présenté pour la première fois en 2008, accueillera à nouveau une très grande partie de l’événement et sa surface devrait doubler pour occuper le bâtiment voisin. Pouvoir s’emparer de ces friches pour y concevoir des expositions constitue une formidable opportunité créative, soutenue par Saint-Étienne Métropole et l’Établissement public d’aménagement de Saint-Étienne.
critique
Biennale du design 2010