Patricia Apergi
Biennale de la danse. Planites
La chorégraphe grecque reprend le fil là où elle l’avait laissé. Après le dedans, le dehors. Cette fois c’est aux Planites qu’elle donne corps. À ceux qui comme les planètes n’en finissent pas de tourner, flâner, migrer, trotter. Ceux qui trimballent leurs bagages et les posent ici et là . Pour en rendre compte, la chorégraphe a fait escale à Barcelone côté flamenco, à Dublin côté celte et en France à Lyon côté danses africaines et orientales.
Résultat: un aller-retour entre ces écritures traditionnelles et sa gestuelle physique et chaotique dopée au quotidien. Sur le plateau, 5 danseurs, 5 garçons en surchauffe, imprégnés d’ailleurs. Pour un corps contemporain et forcément politique. (M.F)
«Ce qui m’intéresse, c’est moins ce que les migrants ont amené avec eux que ce que la société d’accueil en a fait. Comment de ces mélanges peut naître un nouveau langage.» Patricia Apergi