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Bertrand Lavier, depuis 1969

La nouvelle monographie de référence sur Bertrand Lavier, qui, depuis 1969, s’affirme avec toujours plus d’évidence comme l’une des figures majeures de la scène artistique française, est éditée par le Centre Pompidou qui propose une grande rétrospective de septembre à janvier 2012 à Paris.

Information

Présentation
Michel Gauthier
Bertrand Lavier, depuis 1969

«Une œuvre dont on ne peut rien dire, je suis désolé, ce n’est rien.» (Bertrand Lavier)

Depuis 1969, Bertrand Lavier déstabilise les codes et les catégories, avec un esprit et une virtuosité qui n’appartiennent qu’à lui. Le Centre Pompidou présente, en une cinquantaine de pièces, un parcours qui met en évidence sa méthode, la greffe, lointain souvenir de ses études d’horticulture, et les principaux thèmes qui structurent son art.

Peintures monochromes, peintures gestuelles, peintures filmées, objets peints, objets superposés, objets détruits, objets soclés (ours en peluche ou skate-board), tableaux et sculptures d’après Walt Disney, néons d’après Frank Stella, photographies de statues de cire ou moulages en bronze nickelé de statuettes africaines… voilà quelques unes des propositions analysées dans cet ouvrage de référence qui permet de comprendre la place essentielle que tient Lavier dans l’art d’aujourd’hui.

«Michel Gauthier: Vous avez dit qu’une œuvre qui ne serait pas liée à un propos très précis, une œuvre dont on ne pourrait rien dire, ne serait pas grand-chose. Parallèlement, il ne vous viendrait pas à l’esprit d’exposer un concept qui ne s’incarnerait pas dans une forme.

Bertrand Lavier:
J’ai toujours considéré que l’art était de la pensée visuelle. Si une œuvre ne devait être de la réflexion, du concept, alors son lieu d’exposition devrait être le livre, l’écrit. Et si l’œuvre est purement optique, elle est de l’ordre de la décoration. Il vaut mieux dans ce cas faire appel à un décorateur, dont c’est le métier, qu’à un artiste. Pour ma part, je cherche à obtenir un véritable équilibre entre la pensée et le visuel.»

Michel Gauthier est conservateur au Musée national d’art moderne.

Sommaire
— Alain Seban, Avant-propos
— Alain Pacquement, Préface,
— Michel Gauthier, Bertrand Lavier, depuis 1969:
Des choses et des mots
Sur le motif
Le Readymade après Duchamp: La forme, l’émotion et le primitif
L’art de la transposition
— Pierre Tillet, Chronologie indicative
— Marie Griffay, Liste raisonnée des expositions
— Bibliographie
— Liste des œuvres exposées

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