ART | EXPO

La perpétuité du chiffre 2

08 Juin - 23 Juin 2018
Vernissage le 07 Juin 2018

L’exposition « La perpétuité du chiffre 2 » à MPVite, à Nantes, réunit les œuvres de Benjamin Blaquart, Pauline Gompertz, Violaine Lochu, Alexandre Meyrat Le Coz et Damien Rouxel, cinq artistes contemporains dont la démarche vise à contredire la conception traditionnelle de l’identité et l’opposition binaire entre les genre.

L’exposition « La perpétuité du chiffre 2 » à MPVite, à Nantes, réunit les installations, photos, vidéos et performances de cinq artistes contemporains qui ont en commun une volonté de renverser les clivages binaires traditionnellement établis.

La perpétuité du chiffre 2  : une remise en question de la conception traditionnelle de l’identité

A travers les installations de Benjamin Blaquart, les photographies et vidéo de Damien Rouxel, les performances et photographies de Violaine Lochu ou encore les œuvres pluridisciplinaires d’Alexandre Meyrat Le Coz et Pauline Gompertz, l’exposition vise à remettre en question les oppositions binaires qui prévalent dans la conception occidentale dominante et l’idée que l’identité serait unique et fixe.

Sous-titrée « Du mythe de l’androgyne au cyborg », l’exposition ancre la réflexion qu’elle porte dans la sexuation, en abordant cette notion à travers des figures mythiques et symboliques. Elle prend ainsi pour point de départ la figure de l’Androgyne qu’expose Aristophane dans le Banquet de Platon, un des premiers mythes autour de la question du genre, et culmine avec celle du Cyborg développée par Donna Haraway, un artefact dans lequel se concrétise sa radicale du genre.

De l’androgyne au cyborg à travers les œuvres de B. Blaquart, D. Rouxel, V. Lochu

Les installations Dois je m’oublier pour vivre en ton corps et Where you go I go de Benjamin Blaquart combinent l’organique et le technologique, le liquide et le solide, l’humain et la machine, le réel et le  virtuel, pour mieux analyser et mettre en question les conceptions préétablies de l’identité, du genre, du vivant. La photographie Créature (face) de Damien Rouxel dévoile un hybride entre l’homme et l’animal, une créature fantasmagorique d’aspect humain mais munie de cornes et dont les yeux clos ne font qu’amplifier la sensation d’ouverture des possibles qu’elle dégage.

A travers chacune des œuvres s’exprime en effet non pas l’idée d’un troisième genre mais plutôt une remise à zéro de la notion d’identité qui laisse place à tous les modes possibles de construction du soi et à des subjectivités qui appellent par leur inventivité l’instauration de nouveaux espaces infinis et protéiformes.

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