ART | EXPO

Belles ! Belles ! Belles ! Les femmes de Niki de Saint Phalle

08 Sep - 22 Oct 2017
Vernissage le 07 Sep 2017

L’exposition « Belles ! Belles ! Belles ! Les femmes de Niki de Saint Phalle » à la galerie parisienne Georges-Philippe et Nathalie Vallois regroupe une vingtaine de sculptures réalisées par l’artiste dans les années 1960 autour du thème du corps féminin.

L’exposition « Belles ! Belles ! Belles ! Les femmes de Niki de Saint Phalle » à la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, à Paris, réunit une vingtaine de sculptures de l’artiste avant-gardiste autour du thème du corps féminin.

La représentation du corps de la femme, un thème central chez Niki de Saint Phalle

L’exposition « Belles ! Belles ! Belles ! Les femmes de Niki de Saint Phalle » fait suite à celle intitulée « En joue ! Assemblages & Tirs (1958-1964) », organisée en 2013 par la galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois. Après ce retour sur la période charnière dans le travail de l’artiste avant-gardiste qui la vit intégrer le mouvement du nouveau réalisme et créer ses Tirs, l’exposition revient sur un autre moment clé de la carrière de Niki de Saint Phalle.

Abordant la thé­matique, centrale dans son travail, de la représentation du corps de la femme l’exposition met en lumière la dimension féministe de l’œuvre de Niki de Saint Phalle. Sont regroupées environ vingt œuvres parmi les plus emblématiques de ces deux décennies. On retrouve notamment plusieurs des célèbres Nanas telles que Nana Boule (orange) réalisée vers 1966-1967 ainsi que des sculptures-reliefs comme Louise, réalisée en 1965 à partir de grillage, de laine, d’autre tissu et de colle.

Niki de Saint Phalle célèbre l’émancipation des femmes

Inscrites dans le contexte de la société de consommation des années 1960-1970, les corps féminins sculptés par Niki de Saint Phalle revêtent plusieurs connotations : les premières, souvent sombres, portent la dénonciation des stéréotypes et des rôles traditionnellement attribués aux femmes et dont elles souffrent. Celles réalisées à partir de 1965, la série des Nanas, sont au contraire le reflet de l’émancipation des femmes et montrent, dans une débauche de couleurs, des corps libres aux formes disproportionnées, extravagantes et imposantes. Finalement apparaît avec Madame ou Nana verte au sac en 1968 les prémisses d’une figure inquiétante, celle des Mères dévorantes que Niki de Saint Phalle entame au début des années 1970.

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