ART | EXPO

Balance des impairs

18 Mar - 22 Avr 2017
Vernissage le 18 Mar 2017

L’exposition « Balance des impairs » à la galerie parisienne Maïa Muller rassemble des dessins d’Io Burgard. Entre figuration et abstraction, ces œuvres sont unies par la notion de passage et de balancement entre un état et un autre, une forme et une autre...

L’exposition « Balance des impairs » à la galerie Maïa Muller, à Paris, présente des dessins d’Io Burgard qui s’inscrivent dans une idée de passage, de recherche transitoire.

Les dessins d’Io Burgard explorent la notion de passage.

Le titre de l’exposition, « Balance des impairs » a été choisi par Io Burgard pour résumer le fil rouge qui relie les œuvres présentées. L’image de la balance évoque un mouvement d’aller-retour et celle des impairs, des entités différentes ou même antagonistes. L’exposition est en effet conçue autour d’une dualité, celle entre le fantasme qui nourrit une dynamique et la contrainte qui empêche le mouvement. Ainsi, toutes les œuvres prennent place sur la frontière qui sépare l’un et l’autre, une frontière qui devient un espace à part entière.

Au fil du parcours jalonné de dessins à l’huile sur papier apparaissent de façon récurrentes des formes symbolisant des ponts (comme dans l’œuvre intitulée Louvoyer et attendre vite) ou des portes qui sont autant d’allégories du passage d’une situation à une autre ou d’une fonction à une autre. Les dessins d’Io Burgard associent de façon énigmatique des motifs abstraits et figuratifs, des formes molles aléatoirement tracées mais précisément délimitées.

« Balance des impairs » : des œuvres entre dessin et sculpture

De nombreux dessins comportent des évocations de dispositifs mécaniques à l’aspect rudimentaire : un système de locomotion dans Le temps est une cage à roulette, un mécanisme rotatif dans Une autre voie. Ces engins constituent des métaphores d’un mouvement, d’une action en cours et donc d’un passage d’un point à un autre ou d’un état à un autre.

De la même façon, les dessins d’Io Burgard développent par divers moyens une dimension sculpturale : par l’utilisation de résine, par un encadrement en plâtre. Ainsi, des dessins en résine translucide concrétisent le principe du passage, d’un plan à un autre, de la deuxième à la troisième dimension. A l’image des bas-reliefs, ces œuvres incarnent une sorte de troisième catégorie, qui n’est ni dessin ni sculpture mais relève des deux à la fois.

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