Communiqué de presse
Andrea Blum
Babel
Cette exposition parle de la complexité de notre monde, sa confusion ; de la mécompréhension et des ruptures de communication. Pour les deux sculptures, je me suis servie des caractéristiques innées de deux formes de vie différentes (oiseaux et lézards) qui représentent l’homme, afin de créer des rapports psychosociaux exprimés par l’intermédiaire de l’architecture des objets.
La pièce Babel est une causeuse qui copie la forme de la tour. La place pour “l’autre” est remplacée par une cage de canaris chanteurs, remplissant la tour de caquetage. Pour la pièce In Bed with a Cold Blooded Animal, au contraire, l’occupant d’un lit de repos pour deux le partage avec un compagnon froid, silencieux et passif (le lézard).
Les Paysages sont des images digitales (C-Prints) qui décrivent un monde en création et destruction simultanées. Ils font référence à un temps de transition, quand la partie structurelle de l’architecture est devancée par l’expression de la nature. L’abstraction qui en résulte provient ironiquement de l’ordinateur, un outil qui sert en principe à la construction. Au lieu d’un espace pictural, le spectateur se
retrouve face à un ensemble de déconstruction spatiale.
J’organise mon travail de façon thématique, selon des catégories, et je teste l’idée que je choisis en poussant les limites de forme, de fonction et de contexte. C’est comme cela que je m’amuse et due j’apprends. L’oeuvre qui en résulte est une des possibilités parmi d’autres. Elle n’est ni finie, ni spécialement la meilleure, mais elle convient à un moment et un lieu qui sont uniques.
Le mur de l’entrée de la galerie est comme un carnet de travail pour montrer au public certaines de ces idées et la façon de les appréhender.
Andrea Blum, New York City – February 2008
critique
Babel