DANSE | FESTIVAL

Avis de Turbulences 7

20 Sep - 15 Oct 2011

Un appel à la diversité, à la curiosité… pour que la danse vous transporte, vous questionne, vous hérisse, vous passionne ou vous dérange mais qu’elle ne vous laisse surtout pas indifférent.

Jaro Viñarsky, Eva Klimachova, Olivier Bioret, Aragorn Boulanger, Frédéric Werlé, Emmanuelle Vo-Dinh, Philippe Vuillermet, Gilles Verièpe, Maxence Rey
Avis de turbulences #7

La septième édition du festival Avis de Turbulences propose, pendant un mois, quatre soirées différentes consacrées à la danse, ainsi qu’une exposition collective de photographies du 13 septembre au 15 octobre.

Du 20 au 22 septembre (2 spectacles dans la même soirée):

Jaro Viñarsky, The Last step before
Une histoire où l’un des nombreux êtres humains essaie de voler. Notre héros envisage la manière dont il va voler vers un but indistinct mais fondamental. De nombreux essais seront nécessaires et plusieurs chemins seront possibles pour atteindre ce but.

Eva Klimachova, Touch.ed
D’où vient le fait que nous soyons touchés par quelque chose ou par quelqu’un ? Dans cette création, nous nous tournons vers le monde sensoriel et l’inconscient afin de laisser apparaître une poésie du corps transparente. Faire surgir une écriture chorégraphique basée sur la sobriété et l’épurement des gestes, des lignes, des qualités et volumes, des formes, des textures, des espaces et des absences dans les méandres infinis de notre corps en mouvement. Laisser sortir les associations inconscientes qui se présentent spontanément, pour nous permettre de toucher la partie non rationnelle, non raisonnable de nous-mêmes, l’intuition.

Du 29 septembre au 1er octobre (3 spectacles dans la même soirée):

Olivier Bioret, Un autre Saint Sébastien
Saint Sébastien est un prétexte, on le sait. Un prétexte à peine effleuré par les flèches. Sa chair envahit les toiles bien plus que les flèches et résiste au sujet même du tableau, qui voudrait décrire sa destruction quand l’image consacre sa persistance. À la fois stabilité et activité, l’appui sert d’accès à cette matière musculaire du corps, non pas brute, mais organisée.

Aragorn Boulanger, Entre 0 et 1
Où sont les limites de ce qu’il est possible de vivre, de ressentir, de connaître ? Nos perceptions méritent d’être questionnées. Et tout comme les mots définissent nos idées en offrant à notre conscience une représentation du monde, les gestes sont des portes à franchir vers la connaissance et la compréhension infinie de ce qui nous entoure.

Frédéric Werlé, La véritable et très véridique histoire d’amour de Carmen Dragon et Louis Loiseau. Saison 1 Episode 1
Un feuilleton chorégraphique à suivre en quatre rendez-vous.

Une histoire d’amour. Comme les autres. Ou presque. Un peu moins grave que Roméo et Juliette. Un peu moins drôle qu’Harold et Maude. Un peu des deux. Bref une histoire. Au détour d’un couloir. Ou au coin d’une rue.

Du 6 au 8 octobre (2 spectacles dans la même soirée) :

Emmanuelle Vo-Dinh, Transire
– transire – s’inspire des travaux de l’anthropologue Françoise Héritier sur la question du masculin et du féminin, de l’identique et du différent et de leur perméabilité. Sur le plateau, deux couples éprouvent ensemble une partition vocale et chorégraphique.
Dans une lente progression, corps et voix se submergent et chaque interprète est plongé dans une multiplicité d’états de corps et de conscience. La question du passage qui sous-tend le propos de la pièce affranchit le mouvement au profit d’une énergie proche de la transe : la conjugaison des corps et des voix explore un espace émotionnel comme une cérémonie intime, ouverte à l’indicible… Un étrange voyage qui nous entraîne en un lieu inconnu, comme une perte de soi, une stupéfaction…

Philippe Vuillermet, #3
La salle entièrement baignée de lumière rouge.
La danse d’un soliste, la danse à l’unisson. Il y a une histoire entre un individu et un groupe. Peut-être à l’évidence une mise en avant d’un individu au détriment du groupe, pour parler du pouvoir. En fond sonore, des lignes de basses. Vibratoire, quelque chose de l’ordre de la tragédie

Du 13 au 15 octobre (3 spectacles dans la même soirée):

Gilles Verièpe, Gilles & Yulia
Le point de départ de ce duo est la beauté du geste, la grâce du mouvement. Connivence entre les deux interprètes, dans un esprit frivole et léger qui basculera lentement vers un jeu libertin. Aller du traditionnel au contemporain, du strict au défait, du contrôlé au lâché et du construit au déconstruit.

Maxence Rey, Le bois de l’ombre
En perpétuelle oscillation entre légèreté et oppression, entre pénombre et lumière, une femme sonde le mystère et l’étrangeté du vivant. Hiératique, elle se transforme progressivement, laissant apparaître les fragilités et les secousses du corps : corps mythique, corps brisé, corps absurde, aberrant, monstrueux, corps frénétique, corps végétal, vibratoire…

Frédéric Werlé, La véritable et très véridique histoire d’amour de Carmen Dragon et Louis Loiseau, Saison 1 Episode 2.
Un feuilleton chorégraphique à suivre en quatre rendez-vous.
Une histoire d’amour. Comme les autres. Ou presque. Un peu moins grave que Roméo et Juliette. Un peu moins drôle qu’Harold et Maude. Un peu des deux. Bref une histoire. Au détour d’un couloir. Ou au coin d’une rue.

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