«Avis de turbulences» 2017 propose de découvrir onze spectacles dont huit créations, parmi lesquelles La vie est une fête on dirait… de Sophie Bocquet, Aux portes de l’oubli de Sébastien Ly, Les apprentis sorciers de François Stemmer, Chronique diplomatique de Lucie Augeai et David Gernez, Almanach et C’est confidentiel d’Alina Bilokon et Léa Rault. Ces créations sont complétées par les pièces de Maxence Rey et Sandra Abouav, Le moulin des tentations et A bouche que veux-tu.
«Avis de turbulences» 2017 : créations
Parmi les huit créations programmées lors de l’édition 2017 d’«Avis de turbulences», La vie est une fête on dirait… de Sophie Bocquet ouvre cette dernière. Chorégraphe en résidence longue au Théâtre de l’étoile du Nord, Sophie Bocquet présente une pièce pour quatre danseurs librement inspirée de nouvelles écrites par Raymond Carver. La vie est une fête on dirait… fait se répondre textes et chorégraphie pour exprimer la gamme des situations et des sentiments entre deux couples se rencontrant.
Tout comme Sophie Bocquet, Sébastien Ly est en résidence longue au Théâtre de l’étoile du Nord. Sa dernière création, Aux portes de l’oubli, est une pièce pour cinq danseurs sur le thème de la mémoire trouvant son origine dans diverses rencontres avec les élèves de l’Ecole Supérieure d’Ho Chi Minh Ville, ou les visiteurs du Musée de la Collection Lambert. Départ, absence, origines sont ici évoqués.
François Stemmer présente quant à lui Les apprentis sorciers, spectacle mettant en scène sept danseurs et danseurs pratiquant le skateboard et faisant part de leur vision de cette passion. Individualités et groupe s’affirment autour de celle-ci.
Duo féminin conçu par Lucie Augeai et David Gernez, Chronique diplomatique se présente comme «une danse vitale sur l’art de la négociation». Cette pièce met en avant la rencontre conflictuelle de deux individualités différentes tentant de trouver un accord.
Les chorégraphes Alina Bilokon et Léa Rault présentent deux solos, Almanach et C’est confidentiel, qui sont autant de recherches chorégraphiques conduites conjointement. De manière singulière, chaque chorégraphe participe à la création de l’autre sans en connaître l’objet final.
«Avis de turbulences» 2017 : Le moulin des tentations et A bouche que veux-tu ?
Outre ces créations, «Avis de turbulences» 2017 présente Le moulin des tentations de Maxence Rey et A bouche que veux-tu de Sandra Abouav.
Pièce pour cinq danseurs, Le moulin des tentations de Maxime Rey s’attache à souligner la part sombre et parfois ignorée des êtres humains. Entre contention et excès, la danse exprime ici l’irruption de l’inattendu dans le cours régulier d’une existence.
A bouche que veux-tu de Sandra Abouav met en scène cinq danseurs saisis de bâillement et s’interroge : « À quelle révolution mènerait une libération massive des bâillements et des rêves ?»