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Avec des hommes au sol

Pendant un an, le photographe Hervé Lambrecht a suivi un spectacle de rue, ayant pour thème l’identité masculine, mis en scène par Aurélie Gard. Il livre un témoignage par l’image et le texte sur cette manifestation éphémère.

Information

  • @2007
  • 2.
  • \18€
  • E96
  • Zoui
  • 4français
  • }240 L - 160 H

Présentation
Hervé Lambrecht
Avec des hommes au sol

En 2004, Aurélie Gard, auteur et metteur en scène entreprend une création théâtrale sur l’identité masculine sans parole, du théâtre de corps pour la rue. Au fil des résidences de création, des rencontres avec des publics, la pièce prend corps dans le sillage de six figures d’hommes, construites en commun avec les comédiens à partir de leur histoire de vie. Ecce homo est une histoire de territoires, de mémoire. De quête d’identité, d’origines, de désir, de besoin d’amour, de perte d’êtres chers, de mue. Une recherche de soi, homme, humain. Hervé Lambrecht, photographe, «a pris note» et scruté la démarche pendant plus d’un an de ce spectacle volontairement rendu dépendant des lieux et des gens. Un an pour parvenir à se situer dans le passage du propos, parti d’une langue commune et sensuelle vers des intimés spectatrices à visage humain.

«Au départ, une résidence d’artistes, en été. La cour de l’école communale de Chalinargues s’arrange des espaces construits pour la circonstance. Le lieu est habitué aux petits mondes, aux petits groupes, aux petits cris, aux petites poches. Il est enfilé pleinement cette fois pour y tisser du théâtre: du théâtre de corps, du théâtre sans verbe, de la narration à échelle non réduite.
Je pressens une immédiateté vitale devant moi à l’heure du début de la pièce. Vendredi 30 juillet 2004, 14h. Je découvre une force captivante.
Je suivrai ce processus de création pendant quatorze mois.
Je préparerai aussi minutieusement que possible des axes de travail afin d’ordonner mes aspirations. Ils jalonneront ce récit.
Le spectacle est voué à être joué et rejoué au fil du temps. Les corps vont dire et ne pas se répéter.
Je voudrais que tout ce qui va être vu de mon travail s’appréhende avec le moins de fragmentation possible.»
— Hervé Lambrecht

Hervé Lambrecht est photographe.

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