Aurélie Filipetti vient de faire son entrée dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Nouvelle ministre de la Culture et de la Communication, cette écrivaine médiatique va devoir faire ses preuves dans des domaines qu’elle ne maîtrise pas encore parfaitement.
Après avoir préconisé l’abrogation de la loi anti-piratage Hadopi, et déclenché les foudres du milieu culturel, Aurélie Filipetti est ainsi censée mettre en place «l’Acte 2 de l’exception culturelle française», sans que l’on sache encore en quoi consiste ce nouveau dispositif.
Elle va également devoir entamer la renégociation de la convention des intermittents du spectacle, préciser le rôle qu’elle compte attribuer au financement privé du secteur culturel, et organiser le grand plan sur l’éducation artistique à l’école avec Vincent Peillon, ministre de l’Education.
Enfin, Aurélie Filipetti aura pour mission de réorienter la politique du livre, en rétablissant notamment, comme l’a promis durant sa campagne François Hollande, la TVA sur le livre à 5,5%.
Un début de mandat ministériel chargé et périlleux.
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