L’exposition « État temporaire : Mutagenèse » présentée par l’IESA au Doc, espace de production artistique parisien, réunit autour des thèmes de la transformation, de l’hybridation et de la mutation les œuvres de huit artistes contemporains internationaux opérant dans différentes disciplines. Elle a été conçue par les élèves en « MBA in contemporary art: Sales, Display & Collecting » de l’IESA art&culture.
« État temporaire : Mutagenèse » : une exposition conçue par les élèves de l’IESA art&culture
A travers la pratique variée d’Aude Bourgine, Sylvain Wavrant, Lauren Coullard, Caroline Fusilier, Naomi Maury, Caroline Purgal, Julien Renard et Agnieszka Szostek, est exploré le processus permanent de transformation qui est à l’œuvre dans le monde. Au-delà de la dimension scientifique de cette notion, les peintures, sculptures, installations ou encore vidéos de ces huit artistes invitent à découvrir les nouvelles formes générées par ce processus imprévisible. Ainsi, l’exposition « État Temporaire : Mutagenèse » offre-t-elle ue réflexion sur notre avenir et sur les multiples futurs possibles.
Huit artistes contemporains internationaux explorent la transition de l’humanité
Le titre de l’exposition, « État temporaire : Mutagenèse », fait référence à un processus de transformation génétique qui, en biologie, se manifeste par des modifications dans la séquence ADN. Ce phénomène scientifique est ici exploré de façon métaphorique : l’exposition se penche sur le phénomène transitoire que connaît actuellement le monde contemporain, avec un passage du naturel au technologique, et aborde donc aussi bien des transformations culturelles et sociétales qu’artistiques.
« État temporaire : Mutagenèse » : peintures, sculptures, installations et vidéos
Les peintures, vidéos et installations sonores de l’Argentine Caroline Fusilier explore à travers une approche fantastique la production d’objets et les technologies que nous utilisons quotidiennement. Les monumentales sculptures et installations de la Française Naomi Maury incarnent quant à elles parfaitement l’idée d’« état temporaire ». Sa pratique, guidée par les notions de transformation et d’altération, révèle l’effet du temps sur les éléments vivants. Le travail de la Polonaise Agnieszka Szostek invite à repenser la notion d’humanité par le biais d’œuvres parfois troublantes qui brouillent les frontières entre la technologie et les entités humaines.