Delavallet Bidiefono
Au-delÃ
Par la danse le chorégraphe congolais Delavallet Bidiefono exhulte.
Physique, percutante, explosive, d’un autre genre, elle dessine aussi les contours de son parcours d’homme.
En filigrane une génération d’artistes congolais sur-vivants tenant la mort à distance en créant un art existentiel de la renaissance. Dieudonné Niangouna, son complice de toujours a écrit pour Au delà .
La composition qu’ils signent à deux voix fait entendre leur rage de conjurer le sort.
D’autres rencontres importantes ont jalonné son parcours, avec le metteur en scène David Bobée, accueilli à la Maison des Arts également, son travail deviendra plus théâtral avec toujours ce même magnétisme surgit du corps.
Aujourdhui il signe une pièce manifeste, une danse du compagnonnage des vivants avec les absents
«(…) Il engage son corps dans la bataille,  » c’est un double combat, l’un pour bouffer, l’autre pour faire son art (…) le danseur au Congo n’existe pas, il est invisible, comme mort. Pour moi, danser est un engagement, une manière de résister, de créer, un jeu avec la mort.» M.C Vernay, Libération, juillet 2013.