Serge Ricci, Fabien Almakiewicz
Au bord de l’oubli / Là où rien du cœur ne se perd
Au bord de l’oubli / Là où rien du cÅ“ur ne se perd, projet en deux volets, intimement liés mais autonomes, décline le thème de la mémoire, des mémoires (individuelle, sémantique, collective, fantasmée, reconstituée, refusée, romancée, fragmentée, du corps, devoir de…) et de ce qui en est consubstantiel, l’oubli.
Au bord de l’Oubli – 25 min
Interprétation: Serge Ricci et Brigitte Asselineau
Brigitte Asselineau et Serge Ricci se donnent rendez-vous pour partager ensemble leurs mémoires d’interprètes, créer dans les interstices du souvenir, un duo qui naîtra de la réinterrogation d’une partition chorégraphique donnée, un solo de Serge Ricci, Instances. Danser encore et toujours avec un appétit, un désir intact, malgré le temps qui passe. L’oubli est là tout proche, tout autour d’eux.
Là où rien du cœur ne se perd – 40 min
Interprétation: Fabien Almakiewicz, Yann Cardin, Cyril Geeroms, Aurélie Mouilhade
Quatre jeunes interprètes s’interrogent dans une mise à l’épreuve de la mémoire. Mémoires individuelles et collectives, trajectoires réelles et fantasmées, réappropriation de la parole de l’autre pour faire naître une parole qui circule, comme une mélodie. Les danseurs murmurent un texte, narration à quatre voix qui devient pulsation. Peu à peu, ils ne forment plus qu’une même entité, celle d’une communauté unie devenue un organe, un cœur. Ce cœur bat, vibre, rayonne, se décompose et se recompose sans cesse.
Production : Compagnie Mi-Octobre-Serge Ricci / Coproduction : Collectif 12 Mantes-la- Jolie – CCAM Scène Nationale de Vandoeuvre-les-Nancy. Avec l’aide à la production d’Arcadi et le soutien financier de l’ADAMI. La compagnie Mi-Octobre est soutenue par la DRAC Ile de France – Ministère de la Culture dans le cadre de l’aide aux compagnies chorégraphiques. La compagnie Mi-Octobre est en résidence au Théâtre Paris Villette, et accueillie en résidence de création au Collectif 12.