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Atlas du street art et du graffiti

Le street art est une forme d’art qui s’est développée dans des environnements très divers, de la métropole surpeuplée au désert perdu. Offrant un vaste panorama mondial de cet art et de ses influences, cet ouvrage mêle portraits de villes, portraits d’artistes et analyses approfondies de leurs œuvres, en aidant à en cerner les différents enjeux.

Information

Présentation
Rafael Schacter
Atlas du street art et du graffiti

Ecrire et/ou dessiner sur des murs ou des parois sont des actes aussi élémentaires qu’universels, liés au désir primal de l’être humain de modeler ou de décorer son environnement matériel. Le street art est la réponse moderne à ce besoin.

Avec plus de 750 illustrations, cet atlas nous aide à mieux comprendre les enjeux de cette forme d’art populaire, aux influences multiples: le «spray can art», le «pixaçao» brésilien, le pop art et le land art américains, les pochoirs politiques argentins; et aux manifestations diverses: du graffiti traditionnel à l’intervention sculpturale, de l’affiche à la performance et de l’abstraction géométrique à la figuration photo réaliste.

L’Atlas du street art et du graffiti constitue le plus approfondi et le plus complet sur le sujet. Il présente 113 artistes majeurs, originaires de 25 pays, 16 portraits de villes rédigés par des spécialistes de ces régions, et 12 cartes spécialement créées pour le livre.
En accordant, pour la première fois à ces œuvres, l’analyse approfondie qu’elles méritent, l’ouvrage propose un panorama mondial de cette forme d’art contemporain, populaire et urbain.

«Né à Wuhan, ville la plus peuplée de Chine centrale, Dal East est un artiste qui illustre les relations entre des mondes antagonistes: le naturel et l’artificiel, l’organique et le synthétique. Son esthétique s’efforce de porter ces couples antithétiques à fusionner harmonieusement. Même si sa marque de fabrique — des figures métalliques, monochromes et sculpturales — se retrouve dans le monde entier, sa pratique reste très influencée par la philosophie orientale, et par l’énergie spirituelle contenue dans le monde naturel.

Inspiré à la fois par l’immatérialité des rêves et des émotions et par le caractère physique de la forme matérielle, l’imagerie de Dal tente de donner vie à ses créatures mi-animaux mi-machines, en les dotant d’une émotion et d’un esprit surpassant leurs qualités purement illustratives. […]

Mélangeant robotique et biotique, ses grandes sculptures métalliques torturées révèlent ce qui est sous la surface et mettent en valeur les structures qui arment le monde physique. L’amour de Dal pour la vitalité du monde animal est manifeste: il convoque un monde fantastique dans lequel s’unissent le naturel et le synthétique, ce qui donne des créatures hybrides illustrant la beauté plutôt que l’horreur qui peut sortir d’une telle union. Mettant son art dans l’espace public pour partager «son expérience et son émotion avec les gens», non pour leur parler «de ce qui est bien ou mal», Dal tente de hisser le spectateur à des niveaux conceptuels (et spectaculaires), dans la synthèse picturale unique d’un monde à demi mécanisé, à demi organique.»

Sommaire
— Préface, par John Fekner
— Introduction
Amérique du nord
— New York
— San Francisco
— Los Angeles
— Montréal
— Vancouver
Amérique Latine
— Mexico
— Sao Paulo
— Buenos Aires
— Santiago
— Valparaiso
Europe du nord
— Londres
— Paris
— Berlin
— Stockholm
Europe du Sud
— Madrid
— Barcelone
— Athènes
Reste du monde
— Melbourne
— Sydney
— Tokyo

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