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Asie – Contes d’Extrême Orient

11 Juil - 23 Sep 2008
Vernissage le 10 Juil 2008

Geishas, costumes d’opéras, films de Hong Kong, montagnes chinoises du Huang Shan ou mégalopoles modernes. Autant de motifs pour des artistes qui témoignent ici de la fascination séculaire qu’exerce l’Extrême Orient sur l’occident.

Communiqué de presse
Archives Burns, Tim Porter, Jens Nagels, Han Lei, Yang Yong, Floriane de Lassée et Jessica Tan Gudnason
Asie – Contes d’Extrême Orient

L’une des facettes les plus surprenantes de l´Extrême Orient est la coexistence de modes de vie très rudes avec l’opulence de mondes oniriques fascinants. Il en émerge des univers codifiés d’opéras chargés de costumes symboliques. Ces tenues sont transposées à travers l’élégance et le romantisme des films de Hong Kong, au-delà des coulisses méditatives que représentent les montagnes et les jardins, au coeur même des anciennes et modernes mégapoles.

Le plus remarquable est qu’aux yeux des contemporains, ces mondes parallèles ont la même importance. Il est aisé de se perdre dans la culture asiatique, le temps d´une soirée, que ce soit dans des rôles et costumes fantaisistes inspirés des films de Wong Kar-Wai ou au cours d´un voyage spirituel dans les montagnes chinoises du Huang Shan.

Des siècles durant, les foisonnantes cultures chinoises et japonaises n’ont été transmises à l’Occident qu’au travers des récits de voyages, de l’art et de la photographie. Ce n’est qu’en 1854 que le Japon s’est ouvert au commerce extérieur, et ainsi, au regard du monde. L’Occident découvrit alors la riche tradition des Geishas, grâce aux photographies colorisées. Il n’est donc pas étonnant que ce qui a trait à l’imagerie et au regard de l’extérieur sur l’Extrême Orient ait toujours été un sujet de fascination.

Les « Archives Burns » se vouent à l’histoire, ici délicatement colorisée, des Geishas. Han Lei nous invite, à travers ses paysages oniriques et ses portraits, à découvrir des lieux lointains et méditatifs. Tim Porter nous emmène en plein coeur de Tokyo, dans des lieux d´une infinie sérénité. Jens Nagels incite, dans ses mises en scène cinématographiques, à l’exploration de flous artistiques colorés. Yang Yong nous dévoile la jeunesse lascive de Shenzen. Floriane de Lassée illustre la nostalgie de l’individu au royaume des mégapoles et Jessica Tan Gudnason transpose l´opéra chinois au XXIe siècle.

Vernissage

Jeudi 10 juillet 2008, à partir de 18h.

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