LIVRES

Art et politique : les aléas d’un projet esthétique.

Hans Cova pose la question très à l’ordre du jour de la fonction politique de la réflexion esthétique. Des Lumières aux avant-gardes, l’esthétique en tant que configuration du sensible et sa projection politique sont fortement liées. Quelle dérive s’observe à l’aune de l’Histoire ?

— Auteur : Hans Cova
— Éditeur : L’Harmattan, Paris
— Collection : Ouverture Philosophique
— Année : 2005
— Format : 13,5 x 21,5 cm
— Pages : 136
— Langues : français
— ISBN : 2-7475-7850-X
— Prix : 12,50 €

Présentation
Alors que nous nous questionnons aujourd’hui sur la pertinence de la réflexion esthétique, la question de sa fonction politique paraît revenir à l’ordre du jour. Faisant le constat des impasses de l’avant-gardisme et des apories de la subversion sponsorisée, nous en sommes venus à douter de la valeur ontologique de l’expérience esthétique, perdue dans une marchandisation aliénante du monde.

L’histoire veut que cette «fin de l’art» soit la conséquence d’une fragmentation processuelle du politique. Pourtant, en tant que configuration du sensible, l’esthétique pose toujours la question de sa projection politique.

Alors que les Lumières, comprenant l’art à partir de ses effets sur la sensibilité, ont cherché ce projet dans l’harmonie des facultés, gage de la permanence du monde, les avant-gardes semblent plutôt l’avoir associé à la construction d’un monde à venir.

Pouvons-nous ainsi établir une continuité? Ou cette dérive témoignerait-elle plutôt, sous l’aune de l’Histoire, d’une luxation des facultés?
(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions L’Harmatan — Tous droits réservés)

L’auteur
Hans Cova, né à Québec en 1977, est diplômé de l’Université de Montréal (Histoire) et de la Sorbonne (Philosophie). Il poursuit actuellement des travaux sur le sens du politique dans nos sociétés contemporaines.

English translation : Rose Marie Barrientos
Traducciòn española : Maï;té Diaz Gonzales

AUTRES EVENEMENTS LIVRES