Interview
Par Pierre-Evariste Douaire
Parlez-nous de votre première foire de Bâle.
Yvon Lambert. J’en suis à ma vingt-cinquième foire. Je suis toujours content de revenir. C’est le rendez-vous obligé du monde de l’art avant les vacances d’été. C’est un brassage international unique au monde. C’est toujours très intéressant d’y être.
Avez-vous remarqué des changements par rapport à l’année dernière?
Yvon Lambert. La foire s’améliore d’année en année. La sélection est de plus en plus sévère. Il est très difficile d’y être admis. Je ne sais pas si le chiffre est vrai ou pas, mais il y a mille galeries qui attendraient de participer à cet événement.
Le rapprochement du calendrier, entre la Biennale de Venise et la foire, amène-t-il des changements pour vous?
Yvon Lambert. Effectivement cette année est très chargée entre Bâle, Venise, la Documenta de Cassel, les sculptures de Münster. Certaines personnes organisent un parcours qui part d’Italie et qui les amène en Suisse.
La foire de Bâle représente quel pourcentage de votre chiffre d’affaire?
Yvon Lambert. C’est une part importante de notre chiffre d’affaire.
Vous avez vendu des pièces importantes ici?
Yvon Lambert. En galerie nous avons des expositions en permanence. Nous réalisons très rarement des accrochages de groupe. Une foire permet à l’inverse de présenter une grande partie des artistes de la galerie.
Votre stand à évolué depuis le début de la semaine?
Yvon Lambert. Beaucoup. Nous changeons en fonction des ventes, car les gens sont toujours déçus quand ils s’aperçoivent qu’une pièce exposée est déjà vendue. Cela permet également de montrer plus de choses.
Vous avez un sentiment personnel sur cette foire qui se termine?
Yvon Lambert. Je suis très content, et je partage ce sentiment avec tous mes autres confrères, ce qui est un bon signe je crois. On reviendra l’année prochaine.