Regina José Galindo, Sandra Monterroso, MarÃa Adela DÃaz et Mujeres Creando
Art-action féministe
Carte blanche au peuple qui manque
Mercredi 17 juin à 19h. Cinéma 2, Niveau -1
Art-action. Un art de résistance et d’insubordination, intrication de corps et de politique, s’est emparé, depuis les années 1960, du continent latino-américain.
De là , s’origine l’éclosion, principalement depuis les années 80, d’un très grand nombre d’artistes performeuses et vidéastes, oeuvrant depuis le même lieu d’un travail féministe de l’art, intégrant à leur travail la dimension du genre, de la sexualité et de l’identité culturelle.
Cette séance est l’occasion de montrer un aperçu de cette scène contemporaine particulièrement vivace, riche et explosive de la vidéoperformance d’artistes latino-américaines, particulièrement féconde en Amérique centrale (Guatemala) et en Bolivie.
Regina José Galindo
Poétesse, vidéaste et performeuse, née en 1974, Regina José Galindo figure depuis le milieu des années 90 comme une des artistes guatémaltèques les plus emblématiques de sa génération, lauréate du Lion d’Or à la Biennale de Venise en 2005. Au cours de ses performances controversées, son corps est le véhicule par lequel elle dénonce les conflits politiques et se fait explicitation de la violence faite aux femmes.
Sandra Monterroso
Les actions de Sandra Monterroso, performeuse et vidéaste guatémaltèque née en 1974, sont le lieu d’un conflit entre émancipation et tradition culturelle. Ses vidéoperformances sont la trace d’une auto-prise de conscience, d’un travail de sabotage des prescriptions sociales et du passage entre plusieurs mondes.
MarÃa Adela DÃaz
Née au Guatemala en 1973, vivant à Los Angeles, vidéaste et performeuse, MarÃa Adela DÃaz met en scène son expérience autobiographique de migrante sans papier en Californie.
Mujeres Creando
Le collectif féministe bolivien Mujeres creando mène depuis plus de quinze ans, une passionnante élaboration entre intervention urbaine, critique radicale, utopie irrépressible, célébration faste du corps, du plaisir, du quotidien, des puissances de l’imaginaire. Graffiteuses et vidéastes, elles rejettent toute séparation de l’art, leurs actions de rue dessinant une posture éthique unique en son genre d’agitatrices, en lutte contre les oppressions patriarcales, les schémas coloniaux, les politiques néolibérales.
En présence également de MarÃa Adela DÃaz, artiste, vidéaste, performeuse
Un programme présenté et conçu par Kantuta Quirós et Aliocha Imhoff, fondateurs de la structure de programmation et de distribution de films et vidéos le peuple qui manque, travaillant notamment entre art et politique.
En contrepoint à l’accrochage elles@centrepompidou (une présentation des collections du Musée national d’art moderne consacrée aux artistes femmes, à partir du 27 mai 2009), le cinéma du Musée propose un cycle consacré à l’oeuvre de femmes cinéastes et vidéastes qui ont marqué l’histoire des images en mouvement.
Il invite au sein de son rendez-vous « Film », qui se tient les mercredis à 19h en cinéma 2, la structure de programmation et de distribution de films le peuple qui manque qui proposera ce panorama exceptionnel de la vidéo-performance féministe contemporaine latino-américaine.
Horaires
Mercredi 17 juin A 19h
Tarifs
6€ / tarif réduit 4€ / gratuit avec le laissez-passer, dans la limite des places réservées (sinon, 4€)