Around the gallery

Michaël Ashkin, Timur çelikdag, Clarisse Hahn, Richard Kern, Philippe Meste, Ariane Michel, Frank Perrin, Julien Prévieux, Clément Borderie
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Ariane Michel présente pour la première fois son travail à la galerie. Comme dans d’autres de ses vidéos, Sur la terre met en scène des animaux. Au delà de la représentation, ils sont outil de narration, prisme de perception. Ici, des morses, étendus sur un rivage arctique. Rien ne semble troubler leur sommeil profond, pas même l’approche d’un intrus… En juin, Jousse Entreprise présentera un nouveau projet d’Ariane Michel à Art Statment durant la Foire de Bâle.
C’est en arpentant les rues d’Istanbul pendant trois semaines que Timur çelikdag a pris conscience d’une «mode hors de la mode», vraie et authentique liée à la culture de ses habitants. Ces photographies sont des portraits d’hommes, à l’allure confiante, fiers de leur masculinité, sans paraître avoir conscience de leur style naturel.
Les photographies noir et blanc de Clarisse Hahn sont tirées de la série «Boyzone – adolescence». Elles traitent de l’individu confronté à la violence normative, qu’il s’agisse de normes culturelles ou sexuelles.
Michaël Ashkin présente une sculpture-maquette datant de 1996 et Clément Borderie la Maison Blanche, une maison en sel sculptée par une langue de vache…
Le Robogun de Philippe Meste est un prototype unique en son genre : il s’agit du premier robot terrestre vidéo-radioguidé opérationnel du monde ! Il peut reculer, avancer, tourner, tirer et même voir, grâce à une caméra intégrée.
Les modéles de Richard Kern sont des jeunes filles de New York, pas forcément natives de cette ville, mais plutôt dans le sens où elles sont devenues de vraies new-yorkaises par le temps qu’elles ont passé sur la scène de cette ville, en quête du plaisir.
Les photos de Frank Perrin s’intitulent «Camel Toes». Il s’agit d’entrejambes féminins moulés dans des slips ou des bodys de lycra. Ce travail montre la nature expérimentale de ses photos où il s’agit de recenser et d’explorer plastiquement les formes nouvelles qui ne cessent d’éclore autour de nous dans un cadre conceptuel, politique, sociologique, esthétique entièrement renouvelé.
Enfin, les peintures abstraites de Julien Prévieux se réapproprient les combinaisons d’ordinaire utilisées pour les couvertures de livres de sciences humaines. Elles permettent d’interroger la relation entre formulation et formalisation, entre accumulation de connaissances, surinterprétation et manipulation.

Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Magali Lesauvage sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.