Francisco Tropa
Arénaire
La pratique artistique de Francisco Tropa s’inscrit dans un réseau de références historiques et mythologiques complexe. En tant que sculpteur, l’artiste s’intéresse au geste de fabrication et à la procédure liée au travail de la matière et des objets. Son travail interroge sans cesse les passages entre différents mediums: sculpture, performance, photographie et film, dessin et travail d’impressions.
Le travail de Francisco Tropa illustre très bien ce que Harald Szeemann décrivait comme une mythologie individuelle. Il est très intéressé par l’art antique, la philosophie et la poésie et cherche à comprendre le caractère intemporel et à dévoiler la nature essentielle de l’art.
Pour sa première exposition personnelle à Paris, Francisco Tropa réunit un ensemble de pièces sur le thème de l’Arénaire. «Une des pièces a d’ailleurs reçu ce nom. Il s’agit d’une œuvre en bronze, qui porte encore des vestiges de son moule en sable pressé. Le titre renvoie à un ensemble de choses qui me plaisent, mais il désigne plus particulièrement ce qui vit ou apparaît dans le sable. Il se rapproche du mot arène, qui dérive de la forme latine du mot sable. De toute façon, le titre Arénaire est moins la référence à un objet précis que l’évocation de la circonstance dans laquelle celui-ci apparaît.», explique l’artiste interrogé par l’historien d’art et commissaire André Maranha.
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