Alors qu’on la croyait résolue par un compromis, la question de l’implantation de la future Maison de l’Histoire de France refait surface. Le personnel des Archives Nationales a repris l’occupation des lieux, depuis le 8 mars 2011, contrarié par une annonce du ministère de la Culture sur «la poursuite du projet de musée de l’histoire de France sur le site parisien des Archives nationales».
Les syndicats exigent du ministère l’assurance que le futur Musée de l’Histoire de France sera abrité ailleurs.
En janvier et février derniers, le personnel avait occupé les lieux pendant 134 jours consécutifs. Pour le faire rentrer dans les rangs, le ministère avait tenté le chantage, en vain. Finalement, un compromis avait été accepté, le ministère s’engageant à maintenir certaines activités des Archives Nationales au cœur de Paris. Mais, loin d’en rester là , fin février le ministère avait joué la carte de la vengeance, en limogeant la directrice Isabelle Neuschwander.
Le bras de fer continue donc. Pas de dialogue, ni de pitié. Chaque équipe reste figée dans son camp.
Pourquoi le ministère tient-il absolument à installer le futur musée sur le site parisien des Archives Nationales, qui a déjà trouvé sa destination, alors qu’il existe d’autres lieux possibles, comme l’Hôtel de la Marine actuellement désaffecté et en attente d’un véritable projet?
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