Le festival « Annecy paysages » propose un parcours ponctué par vingt-trois installations disséminées à travers la ville. En intérieur ou en plein air, les œuvres tissent des liens entre l’art et le paysage.
« La Grande Balade » donne le coup d’envoi du festival « Annecy paysages »
Pour la troisième année consécutive, la création émergente dans les domaines de l’art, du paysage, de l’architecture et du design est mise en lumière à Annecy avec le festival « Annecy paysages ». Conçu comme un itinéraire à travers la ville, l’événement réunit vingt-trois installations artistiques et paysagères présentées dans les sites emblématiques d’Annecy. Des œuvres qui seront à découvrir tout l’été, de jour comme de nuit.
Pour marquer l’ouverture du festival est organisé le samedi 30 juin « La Grande Balade », un vaste spectacle à l’échelle de la ville. Après un repas partagé sur une table de 150 mètres de long serpentant aux portes de la vieille ville, au son d’une programmation musicale assurée par l’Onde & Cybèle, se succéderont des spectacles, concerts et performances.
Antoine Le Ménestrel entreprendra à 20 h 30 l’ascension de l’Église Notre-Dame, avant qu’une parade d’aérosculptures, un ballon dirigeable et d’autres sculptures gonflables, ne se déploient en musique à travers la ville du puits Saint-Jean à la place de l’Hôtel de Ville, à partir de 21h. Enfin, la performance de Johanne Humblet qui offrira une traversée funambule de la place, du sommet de la façade de l’Hôtel de Ville au clocher de l’église Saint-Maurice, accompagnée par un orchestre, précèdera les concerts électro et techno d’Étienne de Crécy et Dario Rossi.
Le festival « Annecy paysages » conjugue l’art, le paysage, l’architecture et le design
Ainsi sera donné le coup d’envoi d’une riche programmation qui réenchante l’espace public en conjuguant art, architecture, paysage et design. Ainsi découvre-t-on au Square des Martyrs une installation aussi ludique qu’artistique signée Pierre Laurent et Nicolas Grunet et intitulée Bal-ysage : des balançoires géantes dont les formes apparemment abstraites reprend en fait en le simplifiant le paysage montagneux qui lui fait face.
À l’Île des Cygnes, l’installation lumineuse Extended Island de Javier Riera déstructure le paysage par des projections d’ombres et de lumière traçant de larges formes géométriques sur la végétation. Une œuvre de land art contemplative qui trouble les repères. Devant le Palais de l’Île, une quarantaine d’origamis géants en forme de poissons volants se meuvent au gré du vent au-dessus de la rivière: cette grande installation d’Antoine Milian s’approprie l’art japonais du pliage pour créer une véritable chorégraphie soumise aux aléas naturels, telle une migration saisonnière imaginaire.