DANSE | EVENEMENT

Move 2018

07 Juin - 24 Juin 2018

Dix-huit jours de performances, danse et images en mouvements ? Voici Move 2018, au Centre Pompidou. Consacré à la danse au sens large, l'évènement condense exposition, performances (ponctuelles / en continu), projections, conférences... Avec un point fort : Vidéodanse. De quoi faire bouger Beaubourg.

Le Centre Pompidou Paris présente Move 2018. Un événement qui fait la part belle au corps mouvant dans les arts vivants. Centré sur la danse, pendant dix-huit jours l’événement proposera exposition, projections, performances live, conférences… Côté exposition, Move 2018 réunira différents artistes et media. Avec une performance en continu de Maria Hassabi, Staging: Solo#2 (2017), où quatre danseurs évoluent à tour de rôle, pendant deux heures chacun, sur un grand tapis rose vif. Autre Å“uvre composite : Handle/Poignée (2017) de Liz Magic Laser. Soit un ensemble mobilisant performance, film et ateliers. Avec six danseuses, dans une dynamique inclusive proche des ateliers de danse thérapie. Sur le versant vidéo de l’exposition : Paul Maheke présentera Mutual Survival Lorde Manifesto (2015), autour du carnaval de Notting Hill. Et la performeuse Lili Reynaud-Dewar exposera My Epidemic (2015) et Teeth, gums, machines, future, society (Gironcoli) (2017).

Move 2018 et Vidéodanse : la danse élargie (performances, vidéos, conférences…)

Autre temps fort de Move 2018 : la séquence spécifique Vidéodanse. Tandis que l’exposition occupe le Forum -1 du Centre Pompidou Paris, Vidéodanse se déploiera dans le Forum. L’occasion de retrouver des vidéos chorégraphiques de Nadia Beugré, Cecilia Bengolea, Julien Creuzet, Juliana Huxtable, Latifa Laâbissi, Klara Liden, Anna Halprin, Frédéric Nauczyciel et Robyn Orlin. Plus que des documents : des choré-vidéographies à part entière. Posant la question de la danse comme résistance, Vidéodanse 2018 plonge dans le corps comme lieu de mémoire (celle de la colonisation, avec la chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin)… Comme lieu de pouvoir et de réappropriation (celle des identités queers, avec Juliana Huxtable)… Comme surface de cicatrisation (avec Anna Halprin)… Chaque œuvre présentée ayant sa propre force de mise en mouvement. Mais Move 2018 présentera également une série de performances ponctuelles. Avec six temps live, à retrouver dans la Petite Salle du Centre Pompidou.

Une exposition, des projections et un programme de performances live

Au fil de ces dix-huit jours en mouvement, Move 2018 égrènera ainsi six temps live. À savoir Anxietina V (2018) d’Hannah Black, Bonaventure, Ebba Fransen Waldhör. Une performance mêlant texte et musique. Mais aussi A Familiar Familiar Place of Confusion (channel) (2018), de Paul Maheke. Une pièce combinant danse, vidéo et son. Ou encore la performance-conférence Dance of Darkness, de Boychild et Jack Halberstam, entre butoh et queer. L’artiste Pedro Barateiro présentera pour sa part deux pièces, The Opening Monologue (2018) et How to Make a Mask (2018). Soient deux Å“uvres conjuguant monologue, vidéo, politique, fiction et manipulation d’images. Pour des masques qui avancent masqués. Quant à Francisco Tropa, il livrera Géant (2017) : une performance de reconstruction de squelette. Tandis que Laetitia Badaut Haussmann performera Light my Lucky, seconde (2018), la rencontre détonante entre le design, l’architecture… et l’univers du magazine Playboy.

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