Communiqué de presse
Nicolas Guilbert
Animaux & cie
L’histoire de l’humanité est intimement liée à celle des animaux. Le développement des sociétés au néolithique a connu un bond en avant à partir du moment où s’est amorcée la domestication. Le chasseur est devenu éleveur, il a commencé à accumuler des richesses. La révolution était en marche.
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Bien avant que ne n’échafaudent nos légendes urbaines, le mythe était fortement présent dans toutes les civilisations. Combien d’animaux ont peuplé l’imaginaire de nos ancêtres avec ces créatures mi-hommes, mi-chevaux (les centaures); mi-homme, mi-taureau (le Minotaure dont s’est accaparé Picasso); Horus et sa tête de faucon; King-Kong dans notre moderne mythologie.
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Aussi, le rapport aux animaux diffère-t-il entre les pays et caractérise bien souvent ces derniers.
Le propos de Nicolas Guilbert est avant tout d’observer le moment décisif de la rencontre entre l’animalité et l’humanité: celle de l’homme avec l’animal, celle de l’animal avec les réalisations humaines. Les monuments délimitent les nouvelles aires d’évolution, auxquelles les animaux s’adaptent, ils constituent également les structures de l’image du photographe qui sait parfaitement exploiter leurs lignes de forces. Observer la ville, c’est souvent regarder en l’air et bien souvent visionner la valse des volatiles dont l’agilité tranche avec le hiératisme architectural.
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Il montre combien l’animal est ancré en chacun de nous, fait partie de notre quotidien, aiguise notre curiosité et alimente notre fascination.