François Morellet
1926 – 2006 etc… Récentes Fantaisies
Pionnier, François Morellet est l’un des plus importants représentants de l’abstraction géométrique ou de l’art construit. Son œuvre des années 50 ouvre la voie au minimalisme et à l’art conceptuel. Autodidacte, il a commencé à peindre en 1942. C’est en 1950 qu’il se consacre à l’abstraction. En 1952, il adhère aux principes de l’art concret : composition plane, facture neutre et anonyme, économie de moyens, auxquels il ajoute un goût personnel pour les lignes, la répétition et la provocation.
Après son travail sur les éléments géométriques, il s’intéresse dans les années 70 à ce qui se passe autour du tableau qu’il déstabilise. A partir de 1998, il a pu imaginer une ligne infinie, au cheminement imprévisible, qui se génère elle-même grâce à l’emploi des décimales qui composent le nombre Pi. La grande constante du travail de François Morellet aura été d’éliminer ses décisions subjectives, de laisser aux systèmes, utilisant ou non le hasard, le rôle et la place de l’artiste. C’est à travers ses systèmes qu’il a déstabilisé les oeuvres et les spectateurs, changé les lignes en bandes ou en poutres ou en néons. Ces néons qu’il va décrocher “lamentablement”, comme l’indique le titre d’une grande œuvre.
Au musée des Beaux-arts d’Angers, l’artiste présentera différents exemples des recherches menées depuis sa dernière rétrospective en 2000 au musée du Jeu de Paume à Paris. Celle-ci se terminait par une série d’œuvres significatives de ses nouvelles recherches à partir du nombre Pi. A Angers, il poursuit son œuvre, la revisite, l’amplifie et la modifie. L’exposition sera l’occasion de demander à des historiens d’art internationaux leur point de vue sur l’œuvre d’un des artistes les plus importants de sa génération sur la scène artistique française et internationale.
L’Artiste
François Morellet est né en 1926. Il vit à Cholet.
Infos pratiques
tous les jours de 10h à 19h. Nocturne tous les vendredis jusqu’à 21h.
T. 02 41 05 38 38
Traducciòn española : Santiago Borja
English translation : Laura Hunt