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Ange Leccia. La violence de la beauté

Ange Leccia mène simultanément une réflexion sur l’objet et un travail sur l’image en mouvement. Ses vidéos décrivent une répétition d’images en boucle, qui permet au spectateur de saisir l’œuvre dans l’instant ou de l’appréhender dans le temps sur un mode contemplatif. Composée majoritairement d’images, cette monographie propose un regard inédit sur son œuvre.

Information

  • @2014
  • 2978-2-84105-341-8
  • \39€
  • E400
  • Zoui
  • 4Français
  • }280 L - 210 H

Présentation
Fabien Danesi,
Benoît Fuhrmann
Ange Leccia. La violence de la beauté

Né à Minerviu en Corse, Ange Leccia est un photographe, plasticien et cinéaste français. Après des études à la Sorbonne et des premières créations cinématographiques, la carrière d’Ange Leccia prend véritablement son essor dans les années 1980.

Tout en continuant ses recherches visuelles, il met au point ce qu’il nomme lui-même des «arrangements» — face à face d’objets industriels, réflexions sur l’image filmée ou photographique, relectures de l’art Duchampien du ready-made — qui témoignent du «point juste de la relation entre les objets» d’où peut naître l’œuvre d’art.

À l’image de sa photographie, ses vidéos, poésies admirables de l’errance et de la solitude contemporaines, louvoyant admirablement entre représentation et abstraction, intériorité et extériorité, expriment la volonté de l’artiste d’assimiler son art à un engagement politique et une dénonciation sociale. L’identité, l’imaginaire, l’ambiguïté et la violence sont les piliers sur lesquels se fonde son expression.

Ancien pensionnaire de la villa Médicis et enseignant des écoles des Beaux-Arts de Grenoble et Cergy Pontoise, Ange Leccia dirige actuellement le laboratoire de création du Palais de Tokyo. Son travail fait l’objet cette année de trois expositions en France.

Avec les textes de Fabien Danesi et Benoît Fuhrmann.

«Mais le plus difficile à accepter est cette paradoxale vérité: ses images ne dissimulent rien. Au contraire, elles exposent avec la plus extrême clarté un motif devenu substance. Pareille matière affirme sans ambiguïté une présence, un être-là. Les images possèdent véritablement une chair…

Reste que dans le cas de Mer, la forme s’est étrangement évidée depuis qu’elle n’est plus la première. Cette forme mouvante n’a plus d’origine. Elle n’est que répétition. Et ça, il n’a pas pu l’empêcher, malgré son investissement psychique et sensoriel. Il ne sait d’ailleurs pas comment interpréter une telle omission: le fait d’avoir effacé dans sa tête cet enregistrement, est-ce la marque d’une expérience si forte qu’elle se consuma immédiatement? Ou souligne-t-elle plutôt son incapacité à s’inscrire dans la vie?»
Fabien Danesi

Sommaire
— L’image oui, mais oubliée, par Fabien Danesi
— Œuvres
— Jamais la mer ne se retire, par Benoît Fuhrmann
— Colophon

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