L’exposition « Pinocchio(s) » à la Maison des arts de Créteil présente le travail photographique d’Alice Laloy autour des marionnettes, du mythe de Pinocchio et du réalisme contemporain de ces poupées animées. Ces séries de photographies s’inscrivent dans la pratique à double facette développée par Alice Laloy qui a découvert la marionnette au cours de sa formation en scénographie et création de costumes à l’école du Théâtre national de Strasbourg et avec elle, une autre façon d’aborder l’art théâtral.
« Pinocchio(s) » : séries photographiques d’Alice Laloy
Les séries de photographies Pinocchio(s) d’Alice Laloy sont nées d’une commande qui lui a été faite, consistant à réaliser la première de couverture d’un magazine consacré aux arts de la marionnette. L’artiste choisit alors de se pencher sur le mythe de Pinocchio et plus particulièrement sur le moment où le pantin se transforme en être humain. S’inspirant des marionnettes contemporaines dont elle renverse la recherche de réalisme, Alice Laloy commence par transformer son propre enfant en marionnette grâce à l’usage de maquillage. L’immortalisation de cette transformation devient la photographie Pinocchio 0.0.
Une recherche visuelle d’Alice Laloy autour des marionnettes
Cette photographie constitue le point de départ de la recherche visuelle d’Alice Laloy autour des marionnettes, qui donne lieu à plusieurs séries de photographies mettant en scène des enfants adoptant les postures de marionnettes inanimées. Après des premières séries réalisées en France, Alice Laloy cherche à évoquer toujours plus précisément l’aspect désarticulé de corps de pantins et réalise de nouvelles séries en Mongolie, en partenariat avec des écoles de contorsion.