Communiqué de presse
Alberto Sorbelli
Alberto Sorbelli
Alberto Sorbelli présente à la galerie ColletPark un projet spécifique composé d’un ensemble de dessins sur mur et de dessins sur papier.
Ce nouveau travail in situ de Sorbelli se caractérise par la nature performative de l’exécution de l’oeuvre, que l’artiste avait expérimenté lors de l’exposition Lampades, à la galerie De Di By en 2006, réalisant une série de dessins muraux à deux mains, autour de 22 lampes suspendues.
Sur le mur principal de la galerie, des feuilles de papier de mêmes dimensions (76 x 110 cm) forment un accrochage dont la disposition rappelle celle d’un retable polyptyque.
Ce fond, qui ne recouvre que partiellement le mur, constitue pour l’artiste une surface prégnante.
Alberto Sorbelli dessine sur les feuilles et entre les feuilles (sur les murs) dans un état semi-conscient et de manière intuitive.
Dans la trame figurative de ses dessins, l’effervescence vive du trait emmêle les corps pantelants.
Sortes de figures mythologiques créées par l’artiste, ces corps surmontés de têtes de loup aux oreilles de lapin ou innocemment affublés d’une tête d’ourson, sont la proie dÃune agitation fébrile et dÃune fragilité, où chacun des sujets semble craindre une dispersion imminente.
Si chacun de ces dessins évoque à lui seul un univers complexe, il n’a de sens véritable que dans l’ensemble du corpus graphique, mais encore en écho dÃune pratique insondable qui s’est toujours ancrée dans un trouble identitaire et représentationnel.
Rien n’est absolument neuf ici que l’on ne savait déjà de l’artiste, tout est neuf et vierge pourtant dans l’inspection des traits, dans cette invitation à pénétrer le corps par la faille, à approcher un monde en s’y laissant basculer.
Vernissage
Jeudi 14 mai. 18h Â