Akos Birkas
Akos Birkas
Longtemps, les tableaux d’Akos Birkas, construits en diptyques, ont évoqué des «têtes» («Köpfbilder») sous l’aspect d’une simple forme ovale souvent à l’échelle du corps (il en existe plus de 200) pour devenir à l’horizon 2000 de véritables portraits, suggérant ainsi l’apparente symétrie de la figure humaine autant que la possibilité schizophrénique de la personnalité.
Quelques années plus tard, ces portraits se projettent dans l’espace d’un tableau au format panoramique où plusieurs visages apparaissent ensemble au premier plan sur un fond d’écran suggérant un événement plus ou moins explicite.
Cette évolution s’est poursuivie jusqu’à aujourd’hui dans le sens d’une prise en compte de la figure dans sa dimension d’acteur social, le tableau devenant plus proche d’un arrêt sur image.
Le traitement de la couleur en aplats, la simplicité du dessin et la clarté de la composition sont les principaux caractères marquant l’efficacité des représentations d’Ákos Birkás: autant de scénarios pris dans le film quotidien de la vie ou plus spécifiquement lies au contexte d’une actualité parfois brûlante.
Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Nicolas Villodre sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.h.
critique
Ákos Birkás